Bibliothèque : Rodrigue Vigneault n’est pas d’accord pour réviser le budget

11 septembre 2014
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Le président de la Commission scolaire du Fer, Rodrigue Vigneault, n’est pas d’accord pour revoir le budget de l’organisation afin d’accorder un plus grand montant pour l’achat de nouveaux livres de bibliothèque, tel que demandé récemment par le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc.

«Au moment où l’on se parle, on ne revirera pas le budget à l’envers pour réinvestir dans les bibliothèques», a lancé Rodrigue Vigneault. Dans le budget déficitaire de l’organisation adopté le 22 août, les livres ne sont pas entièrement mis de côté, assure-t-il.

«Il ne faut pas non plus laisser croire qu’il n’y a aucun investissement dans les nouveaux livres de fait. Ce n’est pas zéro, mais ce n’est pas 100%», a-t-il souligné, sans toutefois pouvoir préciser le montant accordé à l’achat de livres.

Le président rappelle que le ministère a aboli la mesure qui faisait en sorte qu’il accordait 55% du coût d’achat par livre et que la Commission scolaire assumait le 45% restant. «Quand est venu le temps de faire des choix, les livres de bibliothèque ont passé dans le tordeur aussi», a déploré M. Vigneault.

Couper ailleurs
Pour le président, il est clair qu’il faudra couper ailleurs s’il faut absolument consacrer un budget plus important aux livres. «On devra couper ailleurs d’une part, et d’autre part, nos bibliothèques, c’est sûr qu’on peut toujours bonifier ou s’améliorer, mais on croit que nos parcs de bibliothèques sont en très bon état. Il y a eu des renouvellements de livres au courant des dernières années», a-t-il soutenu.

Avec un budget déficitaire de 425 000$, il serait difficile d’en faire plus, selon lui. «Notre budget a été adopté avec de l’austérité parce que quelque part, tous les postes budgétaires qui pouvaient être revus l’ont été. Je ne suis pas sûr qu’on va refaire l’exercice pour le plaisir», a-t-il fait valoir.

Une rencontre avec les commissaires est prévue le 26 septembre. «Je doute fort que l’on revienne sur notre décision, à moins d’y être obligé. Cela voudra dire que si on le fait, il y aura un autre poste budgétaire qui devra écoper».

(Photo : site Metro.com)

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