Problématique de main-d’œuvre en santé: Plus qu’une image de marque

Par Éditions Nordiques 16 juillet 2014
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Après le dévoilement du rapport sur les problématiques de main-d’œuvre par l’Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) de la Côte-Nord, deux syndicats membres de la CSQ ont souligné l’importance de créer des «conditions de marque» dans le réseau de la santé et des services sociaux nord-côtier.

La Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) et le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ) affirment que les problématiques ne se règleront pas simplement par une campagne de promotion.

«Une carrière en santé dans la région, c’est plus qu’une question d’image de marque du réseau. C’est une question de fierté de travailler au service des patientes et patients et du public en général», affirme la présidente du SIISNEQ-CSQ, Nathalie Savard.

Elle précise qu’il ne s’agit pas seulement d’avoir une image de marque, mais plutôt «des conditions de marque», qui redonneront aux employés le goût et le plaisir de travailler, permettant du même coup de recruter plus facilement.

Pour Claire Montour, présidente de la FSQ-CSQ, la bonification des disparités régionales constituerait une piste de solution intéressante pour attirer et retenir le personnel soignant dans la région. La FSQ-CSQ poursuite d’ailleurs des travaux en ce sens au sein d’un comité créé lors des dernières négociations du secteur public, et entend porter ce dossier à la table des prochaines négociations.

«Ce qui ressort du rapport, c’est beaucoup ce qu’on a dit et véhiculé depuis longtemps, que le chapitre sur les disparités, il va falloir le revoir, que les mesures sont désuètes», ajoute Nathalie Savard. Cette dernière estime que le rapport viendra appuyer les démarches des syndicats lors de la prochaine négociation.

Les deux syndicats croient également que la participation des syndicats à l’élaboration des solutions est essentielle et sollicitent aussi la participation du gouvernement. «On va faire partie des partenaires qui vont s’asseoir pour trouver des solutions. Parmi ces partenaires, il va falloir que le ministère s’investisse», a conclu Mme Savard.

Texte: Karine Boivin Forcier
Photo: site Metro.com

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