Port-Cartier: Un budget de plus en plus serré pour le CSSS

27 juin 2014
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Tournoi de la Minganie

Au cours de la dernière année, le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de Port-Cartier a diminué son utilisation de la main-d’œuvre indépendante, ainsi que l’achalandage à son urgence. L’établissement en déficit prévoit par contre qu’il sera de plus en plus difficile de retourner à l’équilibre budgétaire.

Le CSSS de Port-Cartier a dévoilé son rapport annuel de gestion 2013-2014. L’établissement note une diminution de 65% du recours à la main-d’œuvre indépendante, principalement au niveau des infirmières auxiliaires et des préposés aux bénéficiaires. Il espère pouvoir complètement enrayer cette pratique d’ici deux ans.

Les visites à l’urgence ont aussi été réduites de l’ordre de 10%, passant de 19 366 en 2012-2013 à 17 496 dans la dernière année. Le CSSS attribue ce changement à la mise en place d’une clinique médicale sans rendez-vous et au projet pilote de services de santé courants 7 jours 7, en plus de l’implantation d’un accès adapté au GMF Horizon-Santé.

«Avec ces trois projets, la population a donc de belles alternatives pour rencontrer un médecin ou une infirmière sans devoir passer par l’urgence» a indiqué dans le rapport, Daniel Camiré, directeur du CSSS de Port-Cartier.

Situation financière difficile
En quatre ans, le CSSS de Port-Cartier a été touché par des compressions budgétaires de l’ordre de 881 659$. Elle complète l’année avec un déficit de 53 052$, qui sera comblé à même l’avoir de l’établissement.

De nouvelles compressions sont prévues pour la prochaine année. Le CSSS entend tout de même identifier les zones de performance clinique et administrative pour essayer de revenir à l’équilibre budgétaire. Il fera appel à une firme externe pour l’aider dans ses démarches.

Il souligne que «compte tenu de tout ce qui a été fait ces dernières années, l’atteinte de l’équilibre devient de plus en plus difficile.» Face aux soins et services dispensés, le conseil d’administration lève son chapeau aux employés, médecins et bénévoles du CSSS qui le font «malgré un contexte qui n’est pas toujours facile.»

(Photo : archives – Le Nord-Côtier)

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