PLQ: Des engagements pour la réfection du quai de Port-Cartier

Par Fanny Lévesque 24 mars 2014
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L’ex-mairesse de Port-Cartier, Laurence Méthot, a pris la parole lundi devant les Portcartois, cette fois pour défendre les couleurs du Parti libéral du Québec dans Duplessis. La candidate libérale a notamment fait valoir la Stratégie maritime du Québec, que son parti entend lancer s’il est porté au pouvoir, et dans laquelle des investissements de 37 millions $ sont réservés pour la réfection du quai de Port-Cartier.

La désuétude du quai de Port-Cartier nuit au développement industriel de la municipalité, selon l’ex-mairesse, Laurence Méthot. Sa réfection consoliderait à la fois le tissu industriel portcartois, mais permettrait l’implantation de nouvelles industries, comme FerroAtlantica, qui étudie la possibilité de jeter l’ancre à Port-Cartier. La réfection du quai et l’ajout de nouveaux joueurs donneraient aussi de la force au projet de desservir la Côte-Nord en gaz naturel.

«C’est encore la seule région qui ne l’est pas, a expliqué Mme Méthot. Pourtant, c’est la première question que les investisseurs posent. Il faut absolument accélérer le processus, notamment en relançant le Plan Nord. (…) C’est d’ailleurs un de nos engagements.» Sans oublier le projet de pipeline, Mme Méthot soutient qu’il serait à tout le moins avantageux pour la région de pouvoir compter sur la disponibilité de gaz naturel liquéfié pour les industries en place.

Mi-campagne
Laurence Méthot dresse un bilan très positif de la première partie de la campagne 2014. «Ce que j’entends sur le terrain, c’est que les gens veulent du changement, lance-t-elle. Je pense qu’il y a beaucoup de frustrations et de déceptions.» Selon elle, des entrepreneurs locaux sont amers depuis l’arrivée du Parti québécois au pouvoir. «Il y a beaucoup d’incertitude», a-t-elle ajouté.

Laurence Méthot croit que le gouvernement doive notamment favoriser le fractionnement des contrats publics pour que davantage d’entreprises locales puissent bénéficier de retombées. Elle donne l’exemple du projet de la prison de Roberval, qui a été scindé en une quarantaine de contrats, et déplore que ce ne soit pas ce qui sera fait pour la future prison de Sept-Îles.

(Photo : archives – Le Nord-Côtier)

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