Internet haute vitesse: Besoin criant en périphérie de Sept-Îles

19 février 2014
Temps de lecture :

En 2014, il est inacceptable que des résidents de Sept-Îles n’aient toujours pas accès à Internet haute vitesse, déplorent les conseillères des secteurs Sainte-Marguerite et Moisie – Les Plages, Élisabeth Chevalier et Louisette Doiron-Catto.

Les élues Chevalier et Doiron-Catto se mobilisent afin que les résidents des secteurs périphériques de la ville aient accès à Internet haute vitesse. L’absence de ce service à Brochu, au Lac Labrie, dans Val-Marguerite, le canton Arnaud, Moisie et Matamec procurerait beaucoup de frustrations aux résidents. «Si quelqu’un veut travailler de chez lui, c’est impossible, ou sinon ça leur coûte jusqu`à 300$ par mois pour obtenir Internet. Pour les devoirs des enfants, les courriels, les recherches, une simple recette de cuisine : ils ne peuvent même pas y avoir accès», a illustré Mme Doiron-Catto.

Un comité de travail formé des conseillères, de résidents et de l’adjoint à la direction générale de la Ville de Sept-Îles, Denis Clements, se penche actuellement sur la problématique. Déjà, plusieurs rencontres ont eu lieu.

Recherche de données
L’objectif est de réussir à convaincre des compagnies de télécommunication de desservir ces secteurs. Pour ce faire, les conseillères compileront d’abord des données démontrant les besoins et le potentiel de clients pour ces entreprises.

Un questionnaire sera mis à la disposition des résidents. «On veut voir combien ils sont, où ils se trouvent et combien ils trouveraient acceptable de payer. Ensuite, nous ferons des statistiques et nous irons voir les compagnies et les programmes gouvernementaux», a expliqué Élisabeth Chevalier.

Financement fédéral
Le budget du gouvernement fédéral, récemment déposé, prévoit un investissement de 305 millions $ sur cinq ans pour le déploiement du réseau à large bande dans les milieux ruraux et nordiques. Les conseillères comptent s’entretenir sous peu, sur la question, avec le député Jonathan Genest-Jourdain. «On veut un million là-dessus, on en laisse 304 aux autres, ce n’est quand même pas si pire», a dit Mme Doiron-Catto tout sourire.

Des rencontres sont prévues cette semaine avec les résidents, afin qu’ils puissent remplir le questionnaire. Les élues espèrent pouvoir faire la synthèse de ces données d’ici la fin mars et ensuite déterminer les orientations retenues pour obtenir Internet haute-vitesse dans l’ensemble de leurs secteurs.

Les conseillères municipales Louisette Doiron-Catto et Élisabeth Chevalier souhaitent rendre accessible l’Internet haute vitesse à tous les résidents de leur secteur. (Photo : Le Nord-Côtier)

Partager cet article