Les Sœurs Boulay s’amènent à Port-Cartier

Par Éditions Nordiques 31 juillet 2013
Temps de lecture :

Dans le cadre du Réseau d’été du Regroupement des organisateurs de spectacles de l’Est-du-Québec (ROSEQ), Les Sœurs Boulay effectueront plusieurs arrêts sur la Côte-Nord en se produisant le 31 juillet à 20h30 au Café-théâtre Graffiti, le 1er août à 20h30 au Café-bistro l’Échouerie de Natashquan et le 2 août à 20h30 à l’Ancre d’Or de Havre-Saint-Pierre.

Avant même la sortie de leur premier album, Le poids des confettis, en avril dernier, Les Sœurs Boulay avaient déjà retenu l’attention du grand public grâce à leur victoire à l’édition 2012 des Francouvertes et à l’unicité de leur musique. Plus récemment, leur disque a même été choisi par un jury composé de plus de 200 professionnels de l’industrie de la musique provenant d’un peu partout au Canada comme étant l’un des 40 meilleurs à avoir été lancé, ce qui lui a permis d’obtenir une place dans la longue liste du prestigieux prix Polaris.

Un engouement grandissant
Depuis plus d’un an, l’intérêt envers ce duo composé de Stéphanie et de Mélanie Boulay n’a fait qu’augmenter et le public se fait de plus en plus nombreux à assister à chacun de leur spectacle. «On vit bien ça. C’est sûr qu’il y a des jours où on capote un peu, ça va vite en maudit. Il y’a tellement de choses qui se sont passées en un an, confie Mélanie. Beaucoup de spectacles, peu de temps pour nous, mais comme on sent que c’est là que ça se passe, on veut en profiter et on a décidé de surfer sur la vague.»

Plus récemment, les Sœurs Boulay ont eu l’opportunité d’offrir plusieurs spectacles hors Québec, dont certains en Europe, puisqu’elles reviennent à peine d’un séjour en Belgique où elles ont participé aux Francofolies de Spa. Pour l’instant, il est encore trop tôt pour dire si oui ou non, il y aura une ouverture dans ce grand marché. Sans se faire trop d’attentes, elle espère tout de même profiter un peu de la vague d’intérêt à l’endroit de certains artistes québécois tels que Lisa Leblanc ou Les Cowboys fringants.

«C’est encore dur à dire. En Europe, on est encore des totales inconnues. Les spectacles se déroulent bien pour la plupart, mais c’est un marché qui est vraiment différent du nôtre. Notre musique porte le sceau du Québec, nos textes sont remplis d’expressions typiquement québécoises. On ose espérer que les voix, la musique et l’énergie puissent se rendre jusqu’aux gens. Tout ce qui pourrait débloquer serait rien que du bonus», a précisé Mélanie.

Un public accueillant et chaleureux
Les Sœurs Boulay éprouvent beaucoup de plaisir à jouer sur la Côte-Nord, car c’est là un public qui a su lui être fidèle, même avant la sortie du premier disque. «On adore venir jouer sur la Côte-Nord, on dit que vous êtes un peu comme nos cousins, parce qu’on vient de la Gaspésie. Ce qui a été frappant jusqu’à maintenant, c’est que le public est au rendez-vous, vraiment chaleureux, les oreilles grandes ouvertes. L’été dernier, on n’avait même pas encore d’album et il y avait quand même des curieux qui se sont déplacés. Les curieux, c’est ça qui fait vivre la nouvelle musique, c’est important», avance Stéphanie.

D’ici la fin de l’année 2014, le duo poursuivra sa tournée et travaillera à l’écriture de nouvelles chansons dans ses temps libres. «On aimerait continuer d’écrire, on a plein de nouvelles idées, et faire un peu de sport, car la tournée fait grossir, rigole Mélanie. Le spectacle continue d’évoluer tout le temps. Ceux qui nous ont vues au Graffiti ou au Edgar, l’été dernier, peuvent sûrement revenir sans s’emmerder. On ne donne jamais le même spectacle. Parfois, on finit une chanson deux jours avant et on décide de la jouer quand même. On a aussi de vieilles chansons qu’on a réintégrées au spectacle, quelques nouvelles, une ou deux reprises, un ou deux nouveaux instruments.»

(Photo : Le Pigeon)

Partager cet article