B.A.R.F: Le dernier spectacle de sa tournée réunion

Par Éditions Nordiques 30 avril 2013
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Après une longue absence sur scène, le groupe B.A.R.F effectue un retour sur la Côte-Nord en présentant le dernier spectacle de sa tournée réunion, le 4 mai à 20h au Centre des congrès de Sept-Îles. Pour l’occasion, il présentera ses plus grands succès en carrière.

Pendant 15 ans, de 1984 à 1999, le groupe B.A.R.F a occupé une place importante dans le milieu heavy métal. Il a alors lancé six albums, dont quatre en studio et vendu plus de 44 000 copies de ses albums, ce qui représente tout un exploit. «On venait de perdre notre batteur. À ce moment-là, on n’arrivait pas à signer un contrat de disque. On a alors décidé de se retirer d’un commun accord. On l’a fait pour éviter de le faire en période de déclin», a précisé le chanteur du groupe, Marc Vaillancourt.

Au cours de l’année 2012, certains membres originaux de B.A.R.F ont ressenti le besoin de se réunir à nouveau pour aller à la rencontre du public québécois. «Depuis le début de notre tournée réunion, nous avons roulé beaucoup sur la nostalgie. La moyenne d’âge des gens qui assistent à nos spectacles se situe entre 35 ans et 45 ans, constate-t-il. Certains sont même venus avec leur enfant. Avec un nouvel album à l’hiver ou à printemps 2014, on espère alors renouveler notre public.»

Comme la plupart des groupes du milieu heavy métal, B.A.R.F est une formation très engagée livrant un discours très sombre sur la société. «On a un penchant social. Notre musique est une critique acerbe de la société. On s’en prend au système gouvernemental, policier et judiciaire. On aborde des sujets comme l’anxiété, la dépression, le suicide chez les jeunes, la pédophilie. Contrairement à bien des groupes de trash-métal, nous n’avons pas un discours fantaisiste», prétend-il.

Sur scène, le groupe interprètera plus d’une trentaine de chansons en 75 minutes. À l’image de son répertoire, sa prestation se voudra bilingue. «Ce sera une soirée déjantée, affirme-t-il. Peu de gens qui ont vu nos spectacles sont restés indifférents. C’est un défoulement collectif. En plus de 500 spectacles, je n’ai vu aucune bagarre.»

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