En tournée sur la Côte-Nord : Mes Aïeux vient ravir le cœur de son public

Par Éditions Nordiques 7 mars 2013
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En pleine tournée de son spectacle Le tour du printemps, Mes Aïeux fait escale à la Salle de spectacle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles, le 15 mars à 20h et au Centre des arts de Baie-Comeau, le 16 mars à 20 h, pour faire vibrer le public au rythme de son dernier opus À l’aube du printemps et plusieurs autres de ses grands succès. Sacré pour la quatrième fois Groupe de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, Mes Aïeux entretient avec le Québec une belle et longue histoire d’amour, qui ne se dément pas année après année.
Julie-Andrée Verville

Depuis sa création en 1996 et au fil des ans, le groupe de talentueux musiciens a su émouvoir le Québec avec d’immenses succès tels que Remède Miracle (rebaptisée La P’tite Granule par son public), Dégénérations, Le déni de l’évidence et Les oies sauvages. Le groupe québécois croit que ce succès est attribuable à une bonne dose de vérité envers lui-même et le public. Il ne crée pas pour plaire, mais pour parler des sujets qui lui tiennent à cœur. «Nous n’avons pas de recette, alors c’est difficile à expliquer, mais nous pouvons dire que le chemin que nous avons décidé de prendre, c’est celui de l’authenticité. Nos spectacles nous correspondent d’abord. Nous disons ce que nous avons envie de dire. Il faut être en phase avec soi-même quand vient le temps de créer. À date, ça a fonctionné», explique Frédéric Giroux, qui joue guitare, basse, harmonica, glockenspiel et chante au sein de la formation.

Si Mes Aïeux a su conquérir les Québécois, c’est aussi parce qu’il puise dans les symboles identitaires majeurs pour le Québec afin de créer des airs aux sonorités folkloriques contemporaines. «On veut parler de nos racines, mais sans tomber dans la redite. On a besoin d’explorer ailleurs. On reste dans le folk, mais on continue de faire des emprunts dans les références culturelles fortes», soutient Frédéric.

Une année festive
Pour le groupe, l’année 2013, en est une de spectacles. C’est la moisson, après les semences. «En ce moment, on récolte le fruit de notre labeur. Quand on est dans la création, il y a beaucoup de choix à faire, pour le spectacle aussi. Une fois que tout est mis en place, c’est juste plaisant. C’est du bonbon», précise Frédéric Giroux.
La tournée actuelle se poursuivra jusqu’en mai, suivie de plusieurs festivals à l’été. À la fin du printemps, le groupe vivra sa première expérience de scène avec un véritable orchestre symphonique, celui de Montréal (OSM). Le 5 juin, l’OSM accueillera Mes Aïeux, ainsi que leur invité spécial, Plume Latraverse, dans une soirée qui s’annonce festive. Sous la baguette du chef et orchestrateur Simon Leclerc, des arrangements symphoniques uniques des chansons de ces talentueux musiciens et quelques surprises seront à l’honneur.

En scène
Beaucoup moins théâtral que dans ses débuts, Mes Aïeux a néanmoins travaillé fort pour offrir une production d’une grande qualité scénographique. «La scène est plus habillée que dans nos autres spectacles et il y a plus de jeux d’éclairage. On a fait appel à Gabriel Pontbriand, qui crée plusieurs grosses productions dans le monde, et on a pris le temps de bâtir ça, un an avant la tournée», mentionne M. Giroux.

Dans ce nouveau spectacle, l’univers est davantage poétique que festif, mais cela n’enlève pas les attraits de toujours de la formation, reconnue pour ses airs qui swinguent.

Si Mes Aïeux met autant l’accent sur le spectacle, c’est parce que la rencontre avec le public revêt une importance capitale. Dans ses débuts, il s’agissait d’ailleurs de la seule raison d’être du groupe. «Mes Aïeux est né de cette volonté-là d’aller à la rencontre des gens. On crée des happenings et c’est encore là à chaque fois qu’on monte sur scène. On veut que les gens embarquent», affirme Frédéric Giroux.

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