Lutte contre l’itinérance : Transit Sept-Îles attend un geste du fédéral

Par Éditions Nordiques 26 février 2013
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Le député fédéral de Manicouagan, Jonathan Genest-Jourdain, et le directeur de Transit Sept-Îles, Doris Nadeau, appuient la Stratégie des partenariats de lutte contre l’Itinérance (SPLI). Ils attendent à ce que le gouvernement fédéral reconduise le programme pour l’année 2013 et bonifie son aide pour la période de 2014 à 2019.

Le directeur de Transit Sept-Îles Doris Nadeau craint qu’en raison du développement économique prospère de la Côte-Nord, les autorités fassent abstraction de problème d’itinérance dans la région.
«Il y a une hausse du coût de la vie en Manicouagan, le taux d’inoccupation est très bas depuis les deux, trois dernières années», a expliqué M. Nadeau, ajoutant que Transit Sept-Îles est la seule maison d’accueil pour itinérant sur la Côte-Nord.

Chaque année Transit Sept-Îles reçoit environ 1000 demandes d’hébergements et abrite entre 250 et 300 personnes. «Même si Sept-Îles connait une effervescence économique, il y a la même proportion de pauvreté qu’ailleurs. À la suite des études que l’on a consultées et de ce qu’on entend, on a une grande crainte que l’entente du programme ne se renouvelle pas après 2014», a rapporté le directeur de Transit Sept-Îles.

Avec sa signature le député fédéral néo-démocrate de Manicouagan appuie la demande de reconduction de la Stratégie des Partenariats de luttes contre l’Itinérance (SPLI) pour le budget fédéral de 2013, et la bonification de son budget de 50 millions par an pour le Québec en ce qui concerne les années 2014 à 2019.

«J’appuie les démarches de façon inconditionnelle, cela va dans la continuité de mes interventions sociales et environnementales», s’est exclamé M. Genest-Jourdain, le 21 février dernier alors qu’il apposait sa signature de soutien lors d’une rencontre au centre de Transit Sept-Îles.

L’organisme d’accueil a besoin de 65 000 $ chaque année pour employer les deux intervenantes qui travaillent à la réinsertion et aux soutiens des personnes itinérantes du centre.

«Cet argent nous permet d’avoir des ressources pour les gens que l’on accueille, de les aider à sortir de leur itinérance et faire sorte qu’ils ne se victimisent pas. Depuis un an et demi, nous avons aussi un intervenant. Nous avons à peu près 23 % de notre clientèle qui provient des différentes communautés autochtones», a précisé Doris Nadeau.

Pour conclure, le directeur de Transit Sept-Îles espère pouvoir un jour héberger et nourrir décemment la demande actuelle, mais aussi accompagner les anciens pensionnaires dans leur réinsertion sociale.

Le député fédéral de Manicouagan, Jonathan Genest-Jourdain, et le directeur de Transit Sept-Îles, Doris Nadeau, au centre de Transit Sept-Îles. M. Genest-Jourdain appuie la demande de reconduction de la SPLI. (Photo : Le Nord-Côtier)

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