Dispute au sein du CA de l’OMH : La présidente Dubuc-Johnson prise à partie

Par Éditions Nordiques 22 janvier 2013
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La présidente du conseil d’administration de l’Office Municipal d’Habitation (OMH), Lorraine Dubuc-Johnson, également conseillère à la Ville de Sept-Îles, a été accusée d’ingérence et de mensonge dans la gestion de l’OMH, par un groupe de résidents et de citoyens lors de la séance du conseil de ville, le 14 janvier dernier.

Le conflit a commencé par la mise à pied avant la fin de la période de probation, du directeur général de l’OMH, Denis Ouellet, le 4 janvier. La porte-parole des aînés au sein de l’OMH, Liliane Otis aurait déposé à la municipalité, une pétition signée de 344 locataires, s’opposants au départ de M. Ouellet. Mme Otis a déploré l’absence de procès-verbal à propos de la réunion décidant du départ du directeur général.

Au cours de la dernière séance du conseil de ville, des citoyens ont demandé l’intervention de la municipalité. Ils réclament le départ de Mme Johnson au sein de l’OMH et le retour de Denis Ouellet. Ils ont également demandé à ce qu’il y ait plus de transparence au sein de conseil d’administration de l’OMH.

Mme Dubuc-Johnson se défend
Mme Dubuc-Johnson a expliqué au cours d’une entrevue avec Le Nord-Côtier sa version des faits. «Nous avons mis fin à la période de probation de M. Ouellet avant qu’elle ne soit terminée, pour des raisons d’un comportement que nous ne pouvions accepter, a-t-elle expliqué, mais par respect pour tous les partis je n’en dirai pas plus sur ce sujet, M. Ouellet sait très bien de quoi il s’agit», a-t-elle poursuivi.

Mme Johnson se défend également d’avoir tenu une rencontre du conseil d’administration sans procès-verbal. «Nous nous sommes rencontrés le 2 janvier pour discuter du cas de M. Ouellet. Les personnes ont pu s’exprimer. J’ai remis le lendemain, le 3 janvier, un procès-verbal pour que les membres le lisent et le signent. Au final, quatre personnes étaient pour le départ de M.Ouellet et trois contre», a-t-elle rapporté.

En ce qui concerne les accusations d’ingérence au sein de l’OMH, Mme Johnson s’est dite blessée. «Je ne vois pas de quoi il s’agit, oui j’ai aidé les directeurs généraux depuis que je suis au CA de l’OMH, mais je n’ai jamais fait d’ingérence», s’est-elle défendu.

La Ville de Sept-Îles n’a aucun pouvoir
Le maire de Sept-Îles, Serge Lévesque a voulu mettre au clair le pouvoir de la municipalité dans ce dossier. «L’OMH n’est pas sous la responsabilité de la Ville de Sept-Îles, s’est-il exclamé. La Ville ne peut pas renverser une décision de l’OMH, ni lui demander de le faire. Elle ne peut pas non plus demander la destitution de Mme Johnson», a-t-il poursuivi. Il a invité les groupes de citoyens mécontents à déposer leur demande directement à l’OMH.

La présidente du conseil d’administration de l’OMH et conseillère, Lorraine Dubuc-Johnson. (Photo : archives – Le Nord-Côtier)

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