Mine Arnaud réalise des études additionnelles

Par Éditions Nordiques 5 juillet 2012
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Afin de répondre aux questions et préoccupations des citoyens et des instances gouvernementales concernant l’étude d’impact sur l’environnement, Mine Arnaud réalisera des travaux additionnels au cours de l’été.

Le 26 mars, Mine Arnaud avait déposé son étude d’impact environnemental auprès du public et des autorités. Depuis, le projet de construction de mine a suscité beaucoup de questions. L’une des préoccupations principales est celle de la conséquence pour l’environnement. Quel sera l’impact du projet sur la qualité de l’air, de l’eau et des sources d’eau potable ? Tels sont notamment les interrogations des riverains du canton Arnaud situé près de la future mine d’apatite.

Les secteurs des travaux
Pour apporter les réponses, Mine Arnaud prévoit donc des travaux complémentaires qui porteront sur l’échantillonnage de roche en vrac, la qualité de l’air, l’hydrologie et la gestion des eaux. La société prévoit également des études sur la faune avienne, la réalisation d’un inventaire des poissons et des habitats aquatiques, et la réalisation de simulations visuelles du projet et l’analyse du paysage.

Mine Arnaud explique dans un communiqué que ce travail concerne le secteur de la fosse et des résidus miniers. C’est dans ce domaine que le risque de créer un impact sur l’environnement est le plus élevé. En ce qui concerne le secteur de l’usine et des autres installations, la société prévoit des études ultérieures en fonction des résultats obtenus. La société propose un rapport détaillé de ces travaux via son site Internet.

Les citoyens sceptiques
Karine Bond, représentante du Comité de citoyens du Canton Arnaud touchés par le projet de mine, pense que les travaux complémentaires ne seront pas représentatifs de la réalité. Elle critique notamment l’emplacement des deux stations d’échantillonnage pour la qualité de l’air.

«L’une des stations sera placée à 800 mètres de la route et l’autre dans les bois où les arbres feront barrière à la poussière. Pourquoi ne veulent-ils pas placer ces stations près de nos maisons ?» s’est-elle questionnée.

Par ailleurs, Mme Bond déplore de ne toujours pas voir reçu de réponse concernant la demande d’une étude sur l’impact des sols. «Le Canton Arnaud est situé dans une zone de sol argileux, quel va être l’impact sur ces sols en cas d’assèchement des nappes phréatiques ?», a-t-elle ajouté.

Selon la représentante du comité, Mine Arnaud n’apporterait pas de réponses suffisamment précises aux questionnements des citoyens.

(Photo : archives – Le Nord-Côtier)

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