Manifestations étudiantes : Le mobilier urbain de Sept-Îles n’y échappe pas

Par Fanny Lévesque 3 avril 2012
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Un groupe d’étudiants du Cégep de Sept-Îles qui s’opposent à la hausse des frais de scolarité a couvert de tissu rouge une partie du mobilier urbain de la ville, dans la nuit de lundi à mardi. Ce coup d’éclat n’est pas étranger à ceux qui surviennent aujourd’hui (mardi) de façon simultanée dans plusieurs villes du Québec.

Baptisée «l’action Places publiques en rouge», la dernière initiative des étudiants vise à «amener le mouvement de contestation dans les municipalités québécoises.» Au Cégep de Sept-Îles, même si les étudiants ne se sont pas prononcés en majorité pour la grève, «une forte part d’entre eux se disent contre la hausse des frais de scolarité», selon le porte-parole, Tommy Arseneault.

Le groupe a notamment drapé de rouge l’Ami d’acier, des lampadaires et pancartes et le monument en face du Collège. Les hommes en bois situés devant le Centre de santé et des services sociaux de Sept-Îles ont également reçu un carré rouge, symbole des étudiants contre le dégel des frais universitaires (Photo 2).

Photo 2

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«Par cette initiative, les étudiants demandent aux élus d’appuyer officiellement le mouvement étudiant, comme l’ont déjà fait 50 municipalités du Québec», a ajouté M. Arseneault.

En mars, les étudiants du Cégep de Sept-Îles ont fait face à un résultat incongru lors du vote sur une grève étudiante de trois jours. Devant l’impasse créée par l’absence de majorité au scrutin (228 pour, 228 contre) et puisque ce vote était final, le statu quo a été maintenu.

Photo 1 : L’Ami d’acier, symbole de la santé économique de Sept-Îles, a été drapé de rouge par les étudiants s’opposant à la hausse des frais de scolarité.

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