On peut dire que l’improvisation s’installe confortablement à Sept-Îles. Au moment où naissait la Ligue d’Improvisation de Sept-Îles (LIS), des ateliers d’improvisation commençaient à la polyvalente Jean-du-Nord. Jeudi dernier, les joueurs de la LIS ont rendu une visite aux élèves le temps de quelques improvisations.
Travaillant en «vase clos» depuis un an et demi, les élèves ont ouvert les portes au public de Jean-du-Nord, explique l’un de leurs coachs, Stéphan Dubé, également directeur de la Salle Jean-Marc-Dion. Entre 130 et 180 personnes s’y déplacent durant l’heure du dîner. Récemment, ils sont retournés en atelier, afin de contrôler un relâchement, mais les représentations publiques reprendront bientôt.
Plusieurs de ces élèves sont des fans de la LIS, s’y présentant chaque semaine, en première rangée. Il a donc semblé tout naturel pour les joueurs (Xavier Lacroix, Frédéric Chambers, Jean-François Ouellet et Rémi Boudreault) de répondre à l’invitation de venir participer à un de leurs ateliers. Et selon Stéphan, cette rencontre est très importante. «Ça leur apporte de l’assurance. Au fur de l’atelier, ils se sont stabilisés.» Pour le coach, jouer avec les joueurs de la LIS est comme un cours en accéléré.
Bénéfice collatéral
Pour la professeure de français et de théâtre, Élisabeth Leblanc, on voit les répercussions pas seulement dans les cours de théâtre, mais aussi «en créativité, en assurance, en concentration et en esprit d’équipe. Ça leur permet aussi de voir leurs forces et leurs faiblesses.» Sans s’en rendre compte, les jeunes appliquent différentes connaissances qu’ils accumulent sur les bancs d’école, en français, en culture, en histoire, etc. Faisant de l’improvisation lui-même depuis le secondaire, Xavier Lacroix espère que ceux-ci démarreront une ligue d’impro au Cégep de Sept-Îles, lorsqu’ils y débarqueront.
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