Il se passe des choses étranges au Motel des brumes…

Par Éditions Nordiques 9 mars 2012
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Un motel sur le bord du fleuve, des propriétaires tout neufs. Deux clients qui entendent soudainement des bruits. Des bruits particuliers. En fait, il commence à se passer pas mal de trucs étranges dans ce motel. C’est qu’il est hanté par un couple qui a péri dans un feu qui a eu lieu quelque temps auparavant.

Pour mettre en scène cette pièce haute en couleur, André Robitaille a usé d’imagination. De la sienne et de celle de Luc Langevin, le maintenant célèbre magicien qui coupe le souffle aux piétons et aux vedettes du Québec et de la France. Si bien que des meubles bougent, des acteurs passent à travers les murs, et plus encore! «Ça été monté intelligemment», juge l’une des actrices de la pièce, Martine Francke.

Donc, il se passe des choses étranges au Motel des brumes et les personnages (interprétés par une solide distribution: Pauline Martin, Bernard Fortin, Claude Prégent, Vincent Bolduc et Marie Soleil Dion) perdent parfois le contrôle d’eux-mêmes. À cause du stress, mais aussi à cause des ces deux esprits à la personnalité un tantinet taquine. Il y a donc d’étranges chansons et d’étranges danses…

Motel des brumes

Motel des brumes

Un défi technique, pour la mise en scène, qui demande également de la grande précision de la part des acteurs… et des techniciens, qui doivent manipuler environ 400 effets sonores et visuels! Mais c’est également un défi d’interprétation, puisque les deux couples bien vivants doivent oublier que les fantômes sont sur la scène. Leurs personnages ne sont pas censés les voir! Martine ne cache pas que cela a été un bon défi pour eux.

De l’émotion bien dosée
La comédienne vante à quelques reprises également l’écriture de Motel des brumes, une pièce originale. «C’est un amalgame de différents niveaux. On parle quand même de la mort et ça peut être délicat, mais c’est traité avec soin, la magie aide à faire passer tout ça.» Tout de même, elle insiste: «es gens rient beaucoup, c’est une comédie et c’est drôle, mais les gens sont aussi fascinés par la magie, ça ajoute beaucoup de cachet.»

Justement, normalement, les tours de magie, c’est secret. Luc Langevin a accepté de dévoiler ses tours facilement? «Il a généreusement participé. Il faut dire qu’il a beaucoup plus de tours dans son sac que ce qu’il nous a montré!» Néanmoins, tout le monde qui travaille sur le spectacle doit promettre de devenir muet – signature sur papier inclus! Alors, c’est dit, ne tentez pas de savoir comment ils font après le spectacle: ils ne vous le diront pas!

Motel des brumes, de Jacques Diamant et d’André Robitaille, est de passage à la Salle Jean-Marc-Dion le 14 mars prochain, à Sept-Îles.

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