Virée de la culture: L’art visuel circule dans sept villes de la Côte-Nord

Par Éditions Nordiques 11 juin 2014
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Durant la saison estivale, la Virée de la culture permettra à onze expositions itinérantes d’être présentées dans huit lieux de diffusion répartis dans sept villes de la Côte-Nord. Pour les Nord-Côtiers, ce sera l’occasion parfaite d’en apprendre davantage sur des pans de l’histoire de la région et de se familiariser avec la démarche artistique de certains artistes en art visuel.

Présentée au Centre Archéo-Topo de Bergeronnes, l’exposition «Paul Provencher par lui-même» porte sur un célèbre ingénieur forestier qui a laissé d’importantes traces sur le territoire nord-côtier. On y aborde ses différentes passions, la chasse et la pêche, la photographie, ainsi que son intérêt pour les Innus et leur culture.

À Forestville, le Complexe Guy-Ouellet sera l’hôte de «Un pays à nommer», une exposition réalisée par le Musée régional de la Côte-Nord qui illustre la richesse toponymique de la grande région du détroit de Belle Isle. Dans le volet patrimoine, «Aux portes du Labrador», à l’affiche à Fermont en août, illustre des découvertes, des importantes richesses marines, forestières et minières associées à ce secteur de la Côte-Nord.

Art visuel
En juillet et en août, Fermont accueille également l’exposition «Mordre la poussière» de Sonia Martineau. À l’aide d’une caméra fixée à son pied, la photographe présente un portrait plutôt flou de plusieurs lieux visités de manière aléatoire. Du 2 juillet au 17 août, la Maison de la culture Roland-Jomphe de Havre-Saint-Pierre exposera les œuvres de Marie-Line Leblanc, une artiste originaire des Îles-de-la-Madeleine. Une exposition ayant pour titre «À l’intersection des grandes choses».

Deux expositions prendront place au Bureau d’accueil touristique de Natashquan, au cours de l’été, soit Lieux Communs d’Emmanuelle Jacques (fin juin à la mi-août) et Cathodique de Catherine Gagnon (jusqu’à la fin septembre), une collection de photos prises sur une plage à Matamek sur laquelle l’artiste et des amis avait installé de vieux téléviseurs. Une œuvre où elle porte un regard indirect sur le phénomène de la surconsommation.

À Sept-Îles, deux expositions seront présentées d’ici juin, dont «Burn, Baby, Burn» de Véronika Horlik qui propose des sculptures s’inspirant de paysages forestiers appelés «Burns». Un terme utilisé pour décrire des terres doublement dévastées par la coupe d’arbres et les feux de forêt. Un vernissage est prévu le 12 juin à la salle l’Aquilon de la bibliothèque Louis-Ange-Santerre.

De son côté, la Salle Jean-Marc-Dion inaugurera «La collection» de Pascale Faubert, à compter du 26 juin. Une exposition composée d’œuvres combinant les techniques du batik, de la sérigraphie et de la sculpture sur bois qui se transportera ensuite à Havre-Saint-Pierre, à compter du 20 août, pour y être présentée en tandem avec l’exposition «Hagiographie cartographique» de Christine Dufour.

Dès le 5 septembre, une création de l’artiste multidisciplinaire Johanne Roussy, «Utopies nordiques» prendra aussi l’affiche au 27 place LaSalle de Baie-Comeau. Les personnes désirant obtenir plus d’information sur la Virée de la culture sont invitées à consulter le www.vireedelaculture.com pour connaître les détails et les dates exactes de présentation des expositions, ainsi que l’adresse des différents lieux de diffusion.

«Burn, Baby, Burn» de Véronika Horlik est l’une des expositions de La Virée de la culture pour cet été. Des œuvres qui seront présentées à la bibliothèque Louis-Ange-Santerre de Sept-Îles, à compter du 12 juin. (Photo : courtoisie)

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