Vie plus abordable: Le député préoccupé par l’endettement des ménages

Par Éditions Nordiques 21 février 2014
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Afin de souligner la Journée d’action nationale du Nouveau Parti démocratique (NPD) pour rendre la vie plus abordable, le 22 février, le député de la circonscription de Manicouagan, Jonathan Genest-Jourdain, se dit très concerné par la situation économique de certains ménages et croit qu’il est important de trouver des solutions qui contribueront à en freiner son endettement. Un combat qu’il entend mener, de concert, avec les divers intervenants du milieu communautaire.

Dans le plus récent budget des conservateurs, le NPD déplore le fait qu’aucune mesure concrète n’ait été prise pour réduire le fardeau des familles et limiter les frais au guichet. «On doit travailler à réduire l’endettement des ménages. Le contexte économique étant soumis aux fluctuations du marché. C’est une pression qui s’exerce de manière constante sur la tête du citoyen, ce qui peut même avoir une incidence sur le taux de suicide», a déclaré le député de Manicouagan qui constate que les nouvelles règles en matière d’assurance-emploi ont d’importantes répercussions sur la santé financière de certains ménages.

«Les conservateurs parlent beaucoup, mais ils n’ont toujours rien fait pour lutter contre l’explosion des prix de l’essence, les taux d’intérêt exorbitants ou les frais injustifiés au guichet. Rendre la vie plus abordable pour les familles canadiennes est une priorité pour le NPD et nous entendons tout faire pour y arriver», a lancé celui qui est également préoccupé par une hausse de la narcodépendance dans sa circonscription. Une problématique qui peut être la cause d’une situation financière précaire chez certains ménages.

Un accroissement des inégalités
Très impliqué dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le directeur de Transit Sept-Îles Doris Nadeau précise que certaines personnes se retrouvent, bien malgré elles, dans un cycle permanent de pauvreté. «Le salaire de certains emplois du domaine des services ne prend pas en considération le coût de la vie à Sept-Îles, ce qui fait en sorte que l’on constate un écart plus grand sur le plan du revenu.»

Selon M. Nadeau, ce sont souvent les services offerts aux plus démunis qui subissent les contrecoups des coupes budgétaires effectuées dans certains ministères. «On ne sert pas bien les moins nantis. On les met parfois à l’écart du système. Le gouvernement s’est désisté à leur endroit. Ça doit changer, car ce fardeau financier leur est trop lourd à porter.»

Des services difficiles à maintenir

Le Centre d’action bénévole de Sept-Îles offre de nombreux services s’adressant aux personnes démunies. Pour continuer à les offrir, ses administrateurs doivent constamment effectuer des demandes de subvention pour recevoir une aide financière du gouvernement. Une situation qui nuit grandement à l’offre de service, ce qui pénalise directement des personnes à faible revenu.

«Le coût de la vie augmente toujours. Même lorsque le coût de l’essence diminue, la baisse de son prix ne se fait pas toujours sentir. Pour rentabiliser notre service de popote roulante, nous avons dû augmenter le coût des repas de 4 à 5 $. Certaines personnes se sont désistées du service, car elles n’avaient plus les moyens d’en assumer cette hausse de prix», a souligné l’agente de développement communautaire du Centre d’Action Bénévole de Sept-Îles, Élisabeth Chevalier.

Sur cette photo, le député de Manicouagan, Jonathan Genest-Jourdain, est accompagné du directeur de Transit Sept-Îles, Doris Nadeau, et de l’agente de développement communautaire du Centre d’Action Bénévole de Sept-Îles, Élisabeth Chevalier. (Photo : Le Nord-Côtier)

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