Urbanisme: Encore beaucoup de zones grises

29 août 2014
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La Chambre de commerce de Sept-Îles voit d’un bon œil l’implantation d’un Programme particulier d’urbanisme (PPU) dans le bas de la ville, mais à ce stade-ci du projet, ses membres comptent plusieurs questions sans réponse.

La Chambre de commerce septilienne considère le PPU comme un bel outil qui risque de permettre de redynamiser ce secteur plus ancien de la ville. Les commerçants se sentent écouter par la municipalité, mais les questionnements sont nombreux en cette étape davantage conceptuelle du projet.

«On n’a pas vraiment d’éléments concrets actuellement, que ce soit en terme d’investissements concrets, d’incitatifs, sur comment tout ça va s’organiser… On parle d’un plan qui est encore assez général, c’est sûr que ça amène des questionnements», a indiqué la présidente, Manon Langlois. L’organisation entend maintenir la communication entre la municipalité et ses membres, à travers les diverses étapes de la mise en place du processus.

Favoriser l’achalandage
Le plan laisse toutefois entrevoir des opportunités pour instaurer un climat favorable au développement commercial, dans ce secteur. En changeant le visage du bas de la ville, on viendra optimiser l’achalandage et donc, la vitalité économique du secteur, selon la Chambre. Elle espère notamment que les déplacements piétonniers seront favorisés dans le secteur, par l’aménagement d’espaces agréables susceptibles d’attirer les gens.

«Il faut qu’on aille envie de se promener d’une boutique à l’autre. C’est le genre d’atmosphère, selon moi, qui serait bien et selon ce qu’on entend, ça semble être le souhait des commerçants», a affirmé Mme Langlois. «Il y a encore beaucoup de zones grises, c’est de voir comment tout cela va s’orchestrer», a conclu la présidente.

(Photo : Le Nord-Côtier)

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