Souper de la mairesse: Violaine Doyle présente les «défis» de 2016

Près de 80 personnes ont assisté hier au traditionnel Souper de la mairesse de Port-Cartier au Café-Théâtre Graffiti. Violaine Doyle est revenue sur les faits marquants de 2015 et s’est projetée sur l’année à venir, exposant les défis de la municipalité.

Selon Mme Doyle, 2015 aura été «l’année des grands espoirs» avec la présence du projet de FerroQuébec et le développement de produits de revalorisation du bois chez Arbec. Même si le projet d’usine de silicium est finalement tombé à l’eau, la mairesse a mentionné que l’intérêt de FerroAtlantica pour le site de l’ancienne usine de pâtes a «prouvé» que le milieu est «propice» et «accueillant» pour les investisseurs.

L’année 2015 aura aussi été «l’année des grandes inquiétudes» en raison du décret environnemental qui tardait à voir le jour pour le projet de FerroQuébec et la crise forestière qui a paralysé les activités en forêt sur la Côte-Nord l’été dernier.

2016 sera «l’année de la résilience» a affirmé Violaine Doyle devant les membres de la Chambre de commerce de Port-Cartier. Elle est revenue sur sa rencontre la semaine dernière avec le ministre Pierre Arcand pour élaborer un fonds d’urgence pour les PME de la région. Un programme qui devrait être ajusté aux réalités de la région. Mme Doyle a également présenté ses «défis» pour 2016, soit assurer le développement des grands donneurs d’ordres, assurer la pérennité des PME et attirer de nouvelles familles à Port-Cartier.

Violaine Doyle a conclu sa présentation avec cette maxime de Ralph Wald Emerson : «N’allez pas où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.» «C’est ce qu’on va faire en 2016, on va ouvrir de nouveaux chemins», a lancé la mairesse.