Société du Plan Nord: Port-Cartier veut un meilleur support

Par Éditions Nordiques 5 novembre 2014
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Tournoi de la Minganie

Ayant accueilli le «projet phare» de la première mouture du Plan Nord, avec l’investissement de 2 milliards $ aux installations d’ArcelorMittal, la Ville de Port-Cartier recommande un meilleur support du gouvernement avec le Plan Nord plus.

La mairesse était à Québec la semaine dernière pour présenter un mémoire lors de la commission parlementaire sur le projet de loi 11 visant à créer la Société du Plan Nord. Mme Doyle a exposé le fait que la Ville de Port-Cartier «s’est retrouvée au premier plan [du] développement nordique» avec la croissance de la production d’Arcelor Mittal.

Elle a cependant mentionné que le projet «a suscité bien des bouleversements» pour sa municipalité et Fermont.

«La réalisation de l’expansion, en très peu de temps, a provoqué des ajustements structuraux dans la compagnie, mais a également mis beaucoup de pression sur l’organisation municipale», indique le mémoire de la ville.

En effet, Port-Cartier «a dû développer des rues dans un temps record et vivre avec la déception de sa population» en raison du «fly-in fly-out» et de l’augmentation du fardeau fiscale des Portcartois. Malgré ce projet économique d’envergure, «Port-Cartier comptait, en 2013, 500 résidents de moins qu’en 2003».

Violaine Doyle souhaite que la Société du Plan Nord «soit en mesure de supporter les villes hôtes et d’améliorer la coordination interministérielle afin d’assurer la réalisation des projets d’infrastructures nécessaires».

Port-Cartier veut les fonctionnaires
Tout comme les villes de Sept-Îles et Baie-Comeau, la mairesse de Port-Cartier a recommandé que le siège social de la Société du Plan Nord soit implanté dans sa municipalité. Mme Doyle plaide que «la présence physique des fonctionnaires de la Société à Port-Cartier contribuera à marquer la présence de la fonction publique québécoise actuellement absente» dans sa municipalité.

La Ville de Port-Cartier mentionne dans son mémoire que «le territoire au nord du 49e parallèle ne doit pas être considéré uniquement comme un réservoir de ressources naturelles où tous pigent allègrement et souvent de façon désordonnée, mais bien comme un milieu de vie où il est possible de vivre et de s’épanouir». La ville recommande donc que «la prospérité du Québec passe par un développement durable planifié et porté par une vision à long terme».

(Photo : archives)

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