Plus que du bonbon, ce sont Les Chiclettes

Par Éditions Nordiques 22 novembre 2011
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Plus que du bonbon, ce sont Les Chiclettes

Franco-ontariennes d’adoption, les Chiclettes présentent depuis un an leur spectacle «De Wawa à New York», où le rétro est à l’honneur dans un spectacle qui s’apparente aux spectacles de variétés d’antan, où le théâtre, l’humour, la danse et la chanson se mélangeaient à qui mieux mieux. Avant de se rendre dans la Grosse Pomme, le trio est de passage à Port-Cartier et à Havre-Saint-Pierre, les 24 et 25 novembre.

Les Chiclettes, ce sont trois Franco-Ontariennes de Wawa, petite ville entre Sudbury et North Bay reconnaissable à son énorme canard à son entrée, qui partent à la conquête du show-business. Nathalie Nadon, l’une des trois Chiclettes, insiste: ce sont des personnages. Déjà, bien que vivant maintenant en Ontario, les trois interprètes sont nées au Québec.

Un bon vieux cabaret
«À l’origine, raconte Nathalie, on voulait interpréter trois chanteuses, mais tant qu’à parler entre les chansons, moi qui suis comédienne, j’ai écrit des enchaînements, et puisque Geneviève Cholette est danseuse, elle s’est dit que tant qu’à faire mouvements, on allait le faire comme il faut, et tant qu’à chanter, Julie-Kim a proposé qu’on écrive nos propres chansons.» Et voilà comment est né ce spectacle multidisciplinaire.

Bien avant de travailler ensemble – seules Nathalie et Geneviève se connaissaient déjà – les trois avaient déjà un gros penchant pour le rétro, les années folles d’avant la Seconde Guerre. C’est donc naturellement qu’est venu cette espèce de cabaret, près du théâtre de variétés que présentait Gilles Latulippe au Monument national. Musiciens sur scène compris – un pianiste et un contrebassiste.

Sur scène, et au fil des chansons, les trois Chiclettes réalisent donc leur rêve : se retrouver sur Broadway, loin de leur Wawa natal. Bien que le trio reprend des classiques de Vian ou Sinatra – les chansons originalement anglaises ont été traduites et adaptées pour le spectacle, c’est principalement des pièces originales qu’elles présentent au public.

De Wawa à Paris
En réalité, ce n’est pas vers New York que s’enlignent les Chiclettes. Revenant tout juste d’une tournée en France, le trio mijote déjà un retour sur le Vieux Continent. «On est déjà réinvitée là-bas. On aimerait y faire une résidence pour travailler sur une version française. Ici, on fait plusieurs références à Alys Roby, en France, ça serait peut-être plus sur Piaf et il faudrait réécrire certains passages», relate Nathalie Nadon.

Pour ce qui est des Chiclettes, plusieurs croient que le nom s’influence de la gomme «qui goûte plus rien après deux secondes», dixit Nathalie. Il vient plutôt d’une anodine anecdote. «J’appelle toujours Geneviève et Julie-Kim de différents surnoms, comme mes poulettes. On voulait un nom simple et bilingue et on voulait un nom qui termine en «ette». Puis un jour j’ai dit «mes chiclettes» et mon mari – qui est aussi le directeur musical – a aimé ça. On l’a gardé.»

Les Chiclettes parcourent l’Est-du-Québec ce mois-ci, avec des passages au Graffiti de Port-Cartier (24) et au Sous-sol de l’Église de Havre-Saint-Pierre (25).

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