Musique: Une première trace laissée par «The Uprise»

Par Éditions Nordiques 19 janvier 2016
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Sur cette photo, William Talbot-Chenel et Jeffrey Bernier-Turbis entourent celui qui a assuré la réalisation de leur premier album, Nick Gagnon.

Composée de Jeffrey Bernier-Turbis et de William Talbot-Chenel, la formation septilienne «The Uprise» lancera son premier album «Abiotic» au Resto-Bar l’Ambiance, le 24 janvier à 19h. Une soirée gratuite durant laquelle toutes les chansons de ce disque à saveur acoustique-pop seront interprétées par ses membres.

Pour son enregistrement en studio, le groupe a eu recours au service d’un membre de Kamakazi, Nick Gagnon, qui a agi à titre de réalisateur. «On l’a approché sur Facebook. On était très heureux qu’il accepte de collaborer avec nous. Cette collaboration ne s’est pas fait de manière instantanée, explique Jeffrey Bernier-Turbis. Ça a pris une grosse année avant qu’on puisse entamer le projet. Au départ, on se croyait prêt, mais on ne l’était pas vraiment. Il nous fallait aussi trouver de l’argent pour en assurer son financement. Ce n’était pas une mince affaire. Heureusement, nos parents nous ont soutenus.»

Un remède efficace à la dépression

À saveur fortement autobiographique, les huit chansons d’«Abiotic» illustrent assez bien les difficultés rencontrées par ses deux Septiliens, autant dans leur vie personnelle que professionnelle. «Ce disque est un mélange de tous les gens que l’on a côtoyés et qui nous ont marqués autant positivement que négativement. Toutes les chansons tournent autour d’eux ou de nous-mêmes. De plus, les gens peuvent facilement se reconnaître dans nos chansons, explique-t-il. On n’y raconte rien d’exceptionnel.»

Le nom du groupe ayant également été choisi pour illustrer l’état d’âme dans laquelle se trouvaient ses membres lorsqu’ils ont entamé ce projet musical. «J’étais au fond du baril. La musique a été, pour moi, une véritable bouée de sauvetage. Je m’y suis accroché. Présentement, on concentre tous nos efforts là-dessus. On veut se tailler une place dans ce milieu,  indique M. Bernier-Turbis. Ça n’a rien d’évident, mais on continue d’y croire.»

Un attachement évident à la région

Résidant depuis quelques années à Drummondville, les deux membres de la formation souhaitaient vraiment revenir dans leur coin de pays pour effectuer le lancement de ce premier disque. «C’est ici que tout a démarré pour nous. On se devait de venir à la rencontre des gens qui nous ont soutenus dès nos débuts», affirme-t-il.

Dès le lendemain de cette activité de lancement à Sept-Îles, l’album «Abiotic» sera disponible sur la plupart des plateformes de téléchargement, dont iTunes. Des copies physiques pourront même être expédiées par la poste aux personnes qui en feront la demande. Il est possible d’obtenir plus d’informations sur la formation sur sa page Facebook : The Uprise où les informations sont mises à jour sur une base régulière.

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