L’initiative Faut qu’on se parle s’arrête à Sept-Îles

Par Éditions Nordiques 15 novembre 2016
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Gabriel Nadeau-Dubois et Maïtée Labrecque-Saganash ont assisté à une assemblée de cuisine dans la Maison à Saint-Dilon à Natashquan.

Gabriel Nadeau-Dubois et la militante crie Maïtée Labrecque-Saganash sont de passage à Sept-Îles dans le cadre la tournée de consultation citoyenne Faut qu’on se parle sur l’avenir du Québec. Les citoyens sont invités à se prononcer sur dix thèmes ce soir au Cégep de Sept-Îles.

«Inquiets» de la «direction» que prend le Québec ces dernières années, cinq personnalités de gauche ont organisé cette initiative «à la recherche de solutions citoyennes». Des assemblées de cuisine sont aussi organisées en marge de ces consultations.

Gabriel Nadeau-Dubois et Maïtée Labrecque-Saganash ont assisté à des assemblées de cuisine aux Escoumins et à Natashquan avant de venir à Sept-Îles. «Les dernières mobilisations contre la hausse des frais de scolarité, les oléoducs et l’austérité ont démontré que nous sommes toujours capables de nous tenir debout. Nous savons reconnaître ce que nous ne voulons pas, mais au-delà de notre opposition à des projets et des politiques néfastes, quel Québec voulons-nous construire?», explique Gabriel Nadeau-Dubois.

«Trop souvent, on entend les mêmes débats entre les mêmes personnes qui s’échangent les mêmes arguments (…) Il est temps de donner la parole à la population afin qu’elle puisse apporter ses solutions aux enjeux qui la concernent. Pour être en mesure d’y arriver, il faut sortir de Montréal et de Québec afin d’écouter ce que les gens de toutes les régions et de toutes les communautés ont à dire», affirme Claire Bolduc, ancienne présidente de Solidarité rurale qui fait partie des cinq personnalités à l’origine de l’initiative Faut qu’on se parle.

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