Les Duchesses du Carnaval porteront les Bottes de l’espoir

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Les sept Duchesses du Carnaval de Québec porteront les Bottes de l’espoir durant l’événement du 26 janvier au 16 février.

Près d’un an et demi après son passage devant les Dragons, Josée Leblanc signe son premier partenariat alors que les sept Duchesses du Carnaval de Québec porteront les Bottes de l’espoir à Québec du 26 janvier au 11 février.

Invitée par Tourisme Québec à présenter ses créations lors d’un événement culinaire se déroulant au Château Frontenac en août dernier, Josée Leblanc lance l’idée d’un partenariat avec les Duchesses du Carnaval.

«Le directeur du Château Frontenac m’a dit qu’il voulait faire quelque chose avec moi. Quand je lui ai lancé l’idée d’un partenariat avec les Duchesses, il l’a appuyée. Ensuite, c’est le directeur général de Tourisme Québec qui m’a mis en contact avec la directrice générale du Carnaval. Ils ont tout de suite accepté», raconte-t-elle.

Selon Mme Leblanc, le Carnaval avait déjà l’intention de commencer à intégrer un volet autochtone à l’événement. «Quand je suis arrivée avec cette idée-là, ils ont vu ça comme une bonne façon de commencer à apporter des couleurs autochtones au Carnaval de Québec», révèle-t-elle.

Les Duchesses Dominique Doucette, (Duchesse de Lévis), Marie Turcotte (Duchesse de la Cité-Limoilou), Vanessa Tremblay (Duchesse de la Haute-Saint-Charles), Marie-Ève Sévigny (Duchesse Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge), Marilyn Bariault (Duchesse Les Rivières), Samantha-Kim Cantin (Duchesse de Charlesbourg) et Jeanne Cinq (Duchesse de Beauport) contemplent leurs Bottes de l’espoir. (Photo : Carnaval de Québec)

Visibilité internationale

Pour la femme d’affaires, son partenariat avec le Carnaval se veut une autre occasion de faire rayonner les Bottes de l’espoir à l’échelle provinciale, mais également à l’international. «Tout est bien tombé, les planètes se sont bien alignées pour moi. Le Carnaval promeut le Québec partout dans le monde, alors, c’est vraiment un bon coup», avoue-t-elle.

C’est au Salon de la Mairie, à l’aube de l’importante Semaine de la campagne de financement de la Bougie, et devant des dignitaires de la Ville de Québec, dont le célèbre Bonhomme et le maire Régis Labeaume, que les Duchesses ont reçu leur cadeau. Les Bottes leur ont été remises par Naomi Fontaine, une figure montante de la littérature autochtone.

«J’ai rencontré chacune des Duchesses via Skype. Ensuite, elles sont allées construire elles-mêmes leurs bottes sur notre site web. Elles ont pu choisir les couleurs, le cuir, la fourrure, bref confectionner leurs bottes», relate celle qui a remporté le prix PME ou Start-up de l’année – Volet marchés internationaux lors du Gala des Grands prix de la relève d’affaires organisé par le Regroupement des Jeunes Chambres de Commerce du Québec en 2016.

C’est donc toute une réussite entrepreneuriale pour la créatrice des Bottes de l’espoir et propriétaire de l’entreprise autochtone Atikuss. «Avec mes employées, nous serons si fières lorsque nous verrons évoluer les sept jolies Duchesses qui auront les pieds bien au chaud pour vivre les différentes activités extérieures de la 64e édition de la plus grande fête d’hiver au monde», indique Josée Leblanc.

L’entrepreneure laisse également planer la possibilité de s’associer avec un autre événement d’envergure internationale qui sera de passage au Québec d’ici peu.

Entreprise en expansion

Selon Mme Leblanc, depuis qu’elle a lancé le concept des Bottes de l’espoir, la demande augmente à un point tel qu’elle doit maintenant procéder à l’agrandissement de son atelier et embaucher de nouveaux employés. «Juste avec les commandes que je reçois sur Internet et dans la boutique, je dois agrandir mon atelier. Le Château Frontenac aussi veut distribuer mes produits, mais, pour l’instant, je ne peux pas les fournir», confie-t-elle.

Grâce au Web, les Bottes de l’espoir ont pu trouver preneur jusqu’en Californie. «C’est quelqu’un de l’industrie du film qui a passé la commande. Comme il n’y a pas d’hiver là-bas j’étais très surprise. Je ne pensais jamais que mes premières bottes seraient vendues en Californie», confie-t-elle.

Celle dont l’atelier trouve pignon sur le boulevard des Montagnais dans la communauté de Uashat invite les gens à se rendre sur son site Internet pour s’amuser à confectionner des bottes. «Je pense que c’est le rêve de plusieurs femmes de pouvoir créer entièrement leur vêtement, et c’est ce qu’on offre.»

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