Le Septilien Pascal Tremblay complète un tour du monde en famille

Par Éditions Nordiques 20 janvier 2018
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Pascal Tremblay

Pascal Tremblay et sa famille devant la Cité Interdite en Chine.

En compagnie de sa conjointe et de ses trois filles, Pascal Tremblay poursuit un tour du monde qu’il a entamé en août dernier. D’ici juin, il aura visité pas moins de 25 pays. Ceci constitue la réalisation d’un projet de vie qu’il nourrissait depuis un bon moment.

Né à Matane, Pascal Tremblay a aménagé à Sept-Îles dès les premières années de sa vie. C’est ici qu’il a fait ses études primaires et secondaires avant de quitter pour faire carrière dans l’armée.

Évoluant depuis 26 ans au sein des Forces Armées Canadiennes, Pascal Tremblay a eu à prendre une retraite prématurée pour effectuer ce long périple. «En avril 2017, on a réactivé le projet. On a fait toutes les démarches requises pour s’assurer que l’avenir de nos enfants ne soit pas compromis. On s’est rendu compte que le timing était opportun pour nous en ce moment», précise-t-il.

La raison principale étant surtout reliée au fait que sa fille aînée Maeva fera ses études secondaires en 2019. «Le secondaire 5 est une année critique. Nous ne voulions pas compromettre son avenir, confie-t-il. Heureusement, les écoles nous ont offert leur soutien. C’était nécessaire pour qu’on se décide à le faire. La seule contrainte est que Maeva aura à faire quatre examens du ministère à son retour. On l’aide à bien s’y préparer.»

Bien entendu, la même considération est apportée à leurs deux autres filles, afin qu’elles puissent retourner par la suite sur les bancs d’école sans accuser de retard sur le plan pédagogique. «Aujourd’hui, avec le web, on dispose plus facilement de tous les outils. On a accès à tout le matériel éducatif, indique-t-il. Ça facilite grandement notre rôle d’accompagnateur.»

Des liens renforcis

Cette expérience permet à la famille d’être plus facilement réunie ensemble. «C’était pour moi une considération première. Je voulais qu’on puisse passer du temps de qualité ensemble. C’était plus difficile auparavant avec mon emploi, celui de ma conjointe et les occupations des enfants. On apprend ici à mieux se connaître», lance-t-il.

Tout comme lui, sa conjointe Marie-Christine Lebel a aussi eu à quitter son poste d’infirmière auxiliaire à l’hôpital de Gatineau. Malgré tout, elle semble ne regretter aucunement sa décision. «On a souvent eu à déménager auparavant. Il y avait déjà une belle cohésion entre nous, avance-t-elle. On ne fait ici que la retrouver. Il y a parfois des tensions, mais elles sont moindres.»

Un point de vue partagé entièrement par la fille aînée de ce couple, Maeva, qui se qualifie de nature très anxieuse. «J’étais quelque peu hésitante. Quand j’ai compris que j’avais accès à tout le soutien nécessaire, ça m’a rassuré, soulève-t-elle. Aujourd’hui, avec la technologie, j’arrive plus facilement à maintenir le contact avec mes amis. J’entretiens aussi un blogue pour les tenir informés de notre périple. C’était le moyen le plus simple de le faire.»

Un itinéraire flexible

Le court délai de préparation au voyage dont a disposé la famille fait en sorte que l’itinéraire se précise parfois au fur et à mesure. Une situation avec laquelle elle compose très bien. «Quatre mois de préparation, ça n’a pas été suffisant. On a toutefois une très bonne idée des endroits que l’on veut visiter. Avec la technologie, ça nous permet de planifier plus rapidement un itinéraire. On trouve en ligne des informations qui nous sont très utiles. On compose très bien avec les imprévus. Ça fait partie de nos racines familiales», dit Pascal Tremblay.

La première destination de ce tour du monde en famille a été la ville de Lima au Pérou. S’en est suivi la Bolivie, Tahiti, la Polynésie française, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Chine, le Japon, le Vietnam, la Thaïlande et le Cambodge. Si tout va comme prévu, 25 pays auront été visités lors de ce tour autour du monde.

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