Jour de déménagement à Urgel-Pelletier

Par Fanny Lévesque 14 mars 2017
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Après plus d’une décennie d’attente, les usagers d’Urgel-Pelletier quittent enfin le milieu hospitalier pour habiter la partie agrandie de la résidence Gustave-Gauvreau, nouvellement construite. 

«Il y a des bénévoles qui nous accompagnent. Des employés en congé et même certains à la retraite sont ici. Personne ne voulait manquer ça», explique la chef du programme du soutien à l’autonomie des personnes âgées, Anick Bellavance.

Depuis lundi et jusqu’à mercredi, les quelque 35 résidents d’Urgel-Pelletier déménagent. La nouvelle aile de Gustave-Gauvreau, qui conserve le nom Urgel-Pelletier, grouille de monde. On déplace les usagers, les familles ne sont pas loin, le personnel s’installe. Quelques ouvriers sont dans les parages pour les derniers détails.

Ici, les usagers ont droit à leur chambre privée, un «luxe» qui n’était pas possible à la résidence Urgel-Pelletier, qui se trouvait au deuxième de l’hôpital de Sept-Îles. Des aînés pouvaient même être jusqu’à quatre par chambre, sinon c’était de l’occupation double. «On va être bien ici», a confié l’une des nouvelles résidentes.

La réorganisation des usagers s’est aussi faite selon la condition de chacun pour favoriser des milieux de vie à leur image. Le projet d’agrandissement de la résidence était dans les cartons depuis 2004. Le feu vert des travaux a été donné sous le gouvernement de Pauline Marois en 2013.

Jeudi, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, était à Sept-Îles pour la coupure du ruban d’inauguration.

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