Maintien de la prime de rétention: «C’est ensemble qu’on a fait bouger les choses»

Par Éditions Nordiques 10 novembre 2015
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Des représentants de trois syndicats de la fonction publique et parapublique ont rencontré les médias, mardi, pour se réjouir du maintien de la prime de rétention de 8% pour les employés de l’État de Sept-Îles et Port-Cartier jusqu’en 2020.

«On a réussi à démontrer au gouvernement à quel point l’abolition de cette mesure aurait appauvri les travailleuses et les travailleurs de la région et affaibli l’économie de la Côte-Nord», a mentionné Sylvain Sirois de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).

Ce dernier souligne la «forte mobilisation de la population et de la communauté des affaires», les syndiqués de la région ayant eu l’appui des villes de Sept-Îles et Port-Cartier, de la Commission scolaire du Fer et du milieu économique de Sept-Îles. «C’est ensemble qu’on a fait bouger les choses», a affirmé Suzanne Joncas du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

«La lutte continue», affirme toutefois Sylvain Sirois, puisque le gouvernement maintient la prime jusqu’en 2020. L’APTS, le SFPQ et le Syndicat de l’enseignement du Fer (SERF) comptent continuer leur travail pour que la prime de rétention «demeure d’une manière définitive à titre de disparité régionale» dans les conventions collectives. Alors que la CSN croit que la vigile qu’ils ont tenue devant l’Assemblée nationale, en octobre, est ce qui a fait changer d’idée le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, les représentants réunis ce matin croient plutôt que c’est en raison de toutes les actions menées depuis près d’un an.


Suzanne Joncas, du SFPQ, Sylvain Sirois, de l’APTS et Janine Hould, du SERF, se sont réjoui du maintien de la prime de rétention à Sept-Îles et Port-Cartier(Photo: Le Nord-Côtier)

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