Les 8 jours de la 8e île: La magie opère à petite échelle

Par Fanny Lévesque 29 juillet 2015
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Pier-Luc Berthelot et Patrick Vollant, gagnants 2×2 Hommes Récréation Division 1

Situé sur l’ancienne base de villégiature à Moisie, l’Atelier de la 8e île s’est animé, du 19 au 26 juillet, par la présence de cinq artistes qui ont pris un immense plaisir à transmettre leur savoir-faire aux visiteurs. Une programmation assez diversifiée qui s’est conclue par la tenue d’une activité de dérive collective sur la rivière Moisie. 

Même si seulement une moyenne de douze participants a pris part à chacun des ateliers de perfectionnement offerts durant cette résidence d’artistes, Johanne Roussy et Isabelle St-Pierre en arrivent à tirer un bilan satisfaisant de cette expérience.

«On a réussi à obtenir un succès à petite échelle. On a intéressé nos voisins et nos proches. Les participants et les artistes ont adoré leur expérience. C’est une activité de médiation culturelle, comme il s’en fait trop peu», soulève Johanne Roussy.

La dérive collective (Photo: Le Nord-Côtier)

La dérive collective (Photo: Le Nord-Côtier)

Par une telle initiative, les organisatrices s’étaient données comme objectif d’intéresser davantage les gens à l’art et aussi de changer la perception qu’en ont certains. «On a réussi à démontrer que l’art visuel est partout autour de nous, enchaîne Mme Roussy. On l’a, en quelque sorte, rendu plus accessible aux gens. C’est une première édition convaincante à bien des niveaux.»

Vania Beaubien transmet ses connaissances. (Photo: Le Nord-Côtier)

Vania Beaubien transmet ses connaissances. (Photo: Le Nord-Côtier)

Cet événement a aussi donné lieu à de riches échanges entre les artistes qui ont eu à cohabiter ensemble pendant toute sa durée. «On a de superbes discussions que nous n’aurions pas pu avoir dans un autre cadre, souligne Isabelle St-Pierre. On en ressort grandi. On a appris de nouvelles façons de faire qui nous seront certainement utiles tôt ou tard dans notre parcours.»

Avant même la dérive collective sur la rivière Moisie qui a attiré près d’une trentaine de participants, les organisatrices ne cachaient pas leur désir de renouveler l’expérience au cours des prochaines années. Plus que jamais, elle croit au bien-fondé et à l’importance d’un tel événement. Cependant, il est encore trop tôt pour dire quelle en sera sa formule.


(Photo HAUT: Mario Dufour)

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