Le terroir alimentaire nord-côtier mis en valeur

Par Éditions Nordiques 29 juin 2015
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En partenariat avec la Table bioalimentaire de la Côte-Nord, le Musée régional de la Côte-Nord accueille dans ses murs, jusqu’au 29 mai 2016, «De la subsistance à la table d’hôte : parcours du terroir alimentaire de la Côte-Nord». Une exposition se voulant la suite logique à un ouvrage publié au printemps 2013 qui s’adresse à un vaste public.

Par son caractère maritime et sa nordicité, la Côte-Nord a trop longtemps été perçue à tort comme un acteur mineur dans l’apport alimentaire du Québec. Pourtant, on oublie que des Autochtones y ont assuré leur subsistance sur ce territoire pendant plus de 8 000 ans. Une région pourvue d’un grand nombre de rivières à saumon qui se taille également une place importante dans la cueillette des petits fruits.

«Au moment de rédiger le livre, Guy Côté et moi avions déjà l’idée d’en faire une exposition. On est alors parti à la recherche d’objets qui représentent bien le terroir nord-côtier. L’exposition est un fait saillant des découvertes que l’on a faites. On y suit toute sa genèse. C’est un regard différent sur l’histoire de la région», soulève l’anthropologue du Musée régional de la Côte-Nord, Steve Dubreuil.

Une région assez unique dans laquelle on retrouve la présence de l’agriculture et de la pêche qui entre dans une ère de renouveau à cause de la mondialisation des marchés et la curiosité des gens à l’égard de nouveaux produits. «Les gens osent davantage. Ces produits ont toujours été là, mais on ne les exploitait pas vraiment, enchaîne-t-il. On leur porte maintenant un plus grand intérêt et on les savoure.»

Pour l’aider à monter cette exposition, Steve Dubreuil a eu recours au service de Geneviève Desrochers qui en a assuré sa mise en scène. «Ce sont eux qui ont recueilli tous les objets. Je me suis chargé de leur accrochage. J’ai tenté de les mettre en valeur. J’ai géré l’aspect plus technique de cette exposition, indique-t-elle. On m’a fourni très peu de directives. Auparavant, j’en connaissais très peu sur le sujet, même si je m’intéressais beaucoup aux petits fruits. J’en ai appris beaucoup.»


 

 Steve Dubreuil et Geneviève Desrochers

(Photo : Le Nord-Côtier)

 

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