Déraillement mortel : Défi technique et humain

Par Éditions Nordiques 6 février 2015
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La Compagnie minière IOC a donné accès au site du déraillement mortel aux médias vendredi avant-midi. L’opération de levage des locomotives et wagons est un défi technique et humain. L’entreprise souhaite maintenant «tourner la page» sur cette tragédie.

Les médias ont eu accès au chantier visant à retirer les locomotives du déraillement mortel du 6 novembre de leur fâcheuse position. Le vice-président aux opérations pour Rio Tinto/IOC, Louis Cyrenne, a expliqué que ces travaux ont représenté un défi technique, mais humain également.

«Le défi était de deux ordres. Il y avait un défi technique avec l’installation des grues et l’accès. Il y avait un défi humain aussi parce que les températures étaient très difficiles et c’est sans compter le vent», a mentionné M. Cyrenne.

Les travailleurs sur le chantier en sont maintenant à préparer l’installation de la grue pour lever la locomotive submergée dans la rivière Moisie. Louis Cyrenne estime que celle-ci pourrait être retirée «d’ici trois semaines», dépendamment des conditions climatiques. «On n’est pas là pour mettre de la pression. On veut que ce soit fait de façon sécuritaire», a-t-il affirmé. Le chantier a coûté «plusieurs millions $» à l’entreprise.

Tourner la page
Le levage de la dernière locomotive permettra à IOC et la famille du cheminot Enrick Gagnon de «tourner la page» sur le tragique événement du 6 novembre.

«À la base, c’est une tragédie. Le 6 novembre dernier, il y a un de nos collègues, monsieur Enrick Gagnon, qui a perdu la vie avec le déraillement. Donc, pour tous les employés d’IOC et sa famille immédiate, il faut être capable avec beaucoup de respect, oui reprendre nos opérations, mais également être capable de regarder vers l’avant», a mentionné Louis Cyrenne, rappelant que les employés de QNS&L passent à côté du site chaque jour.

(Photo : Le Nord-Côtier)

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