Possibles mises à pied chez Mérinov: Coup dur pour l’aquaculture, selon Sandra Blais

Par Éditions Nordiques 22 Décembre 2014
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L’incertitude plane sur une cinquantaine d’emplois au Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec (Mérinov). Le centre de recherche est une aide précieuse pour la propriétaire du restaurant 560, Sandra Blais, qui relance un projet de ferme maricole dans la baie de Sept-Îles.

Il y a deux semaines, Mérinov a indiqué qu’il manquait de liquidité et qu’il allait mettre à pied une cinquantaine de postes sur la Côte-Nord, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Le lendemain, le centre de recherche annonçait un sursis de licenciement après des discussions avec le gouvernement. Néanmoins, son budget a été amputé de 750 000$ en 2014-2015.

Pour la propriétaire de la ferme maricole Purmer, Sandra Blais, des compressions et pertes d’emploi chez Mérinov serait «un coup dur pour l’aquaculture». Celle-ci affirme que les chercheurs du centre l’accompagnent dans son projet de culture de la moule depuis ses débuts en 2009.

Les employés de Mérinov travaillaient à ce moment pour le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. «Nous, c’est sûr qu’on fait affaire avec eux. Il n’y en a pas 50 des organismes comme eux», a mentionné Mme Blais.

La restauratrice peut compter sur l’aide de Mérinov pour obtenir des informations scientifiques et techniques, faire le suivi des larves et indiquer à quel moment il faut mettre les filières à l’eau. «On veut mettre une nouvelle espèce de moule et peut-être éventuellement le pétoncle. On a besoin d’eux», a mentionné Sandra Blais qui compte aussi développer un volet agrotouristique et éducatif sur la culture de la moule.

«Je comprends qu’il faut que le gouvernement coupe. Mais à un moment donné, il va falloir qu’il regarde où il coupe», a déploré Mme Blais qui craint pour la diversification des activités de la pêche dans la région.

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