Industrie minière : Des temps plus difficiles pour ArcelorMittal

Par Fanny Lévesque 30 septembre 2014
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ArcelorMittal

Quelques-unes des joueuses de la formation noire d’ArcelorMittal, finaliste chez les femmes, accompagnées d’Alain Bouchard du commanditaire Auto Value.

ArcelorMittal subit les contrecoups d’un marché du fer à la baisse. La minière a dû cette semaine supprimer dix postes à ses bureaux de Port-Cartier, Fermont et Montréal. Ces coupures s’inscrivent dans une réorganisation interne, lancée il y a 18 mois. Depuis 2014, c’est 130 postes qui n’ont pas été remplacés et une cinquantaine d’autres qui ont été abolis.

ArcelorMittal maintient depuis le début de l’année, l’embauche au minimum à ses installations. Au total 130 postes à Port-Cartier et Fermont n’ont pas été remplacés depuis janvier. «Cinquante postes ont aussi été abolis», a expliqué la chef des communications de la minière, Catherine De Grandpré. «De ces 50 postes, 40 ont été laissés vacants par attrition».

Les dix autres postes ont finalement été supprimés cette semaine. «On parle principalement de postes-cadres dans les services, comme les ressources humaines et les communications», a ajouté Mme De Grandpré. «Ce n’est pas des temps faciles, notre marché est morose avec une tonne de fer à 78 dollars».

Le syndicat inquiet
Le syndicat des Métallos se dit inquiet de la réorganisation mise de l’avant par la minière. «Il n’y a pas eu de mises à pied [chez les syndiqués] mais, ça se traduit quand même par moins d’emplois et c’est pas gagnant pour la région, c’est certain», a laissé savoir le représentant, Nicolas Lapierre. Les Métallos craignent également une centralisation des services vers Montréal.

Le syndicat des Métallos représente 1300 travailleurs à Fermont et 1000 autres à Port-Cartier.

(Photo : courtoisie)

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