Cindy Bédard: Une relève assurée dans le country

Par Éditions Nordiques 22 juillet 2014
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Originaire de Saint-Tite, le berceau de country, Cindy Bédard est une auteure-compositrice-interprète qui s’inscrit parfaitement dans le renouveau de la musique country. Une artiste que les Nord-Côtiers auront la chance de découvrir sur scène, le 22 juillet à 20h au Edgar Café Bar de Sept-Îles et le 23 juillet à 20h30 au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier.

Dès sa plus tendre enfance, Cindy Bédard a baigné dans le country. Un genre musical qu’elle apprécie et qui est à l’avant-plan sur son premier album. «Ça toujours fait partie de moi. C’est mes racines. Je suis née dans le berceau de cette musique. Je suis une fille de campagne. J’aime les grands espaces. Je partais avec mon père faire des «rides» de truck et l’on écoutait des cassettes de country», confie-t-elle. «C’est un genre musical qui véhicule des valeurs qui me rejoignent vraiment.»

Pour arriver à se faire une place dans ce milieu, l’auteure-compositrice-interprète a participé à plusieurs concours, en plus d’avoir l’opportunité de se produire sur différentes scènes dont au Festival d’été de Québec et aux FrancoFolies de Montréal.

«Tout ça m’a permis de tricoter ma passion. Comme plusieurs jeunes, j’ai commencé avec secondaire en spectacle. De fil en aiguille, j’ai trouvé ma personnalité», constate-t-elle. «J’ai fait la rencontre de gens qui m’ont donné des tapes dans le dos et d’artistes qui m’inspirent. Ce sont des expériences qui me nourrissent.»

Un premier disque réussi
En mai 2014, Cindy Bédard a lancé son premier album, Fille du vent, sous l’étiquette Audiogram. Un titre qui la représente bien. «C’est une longue route. Il faut faire des choix. Il faut se laisser guider. Il faut trouver son chez-soi. Pour moi, c’est la musique. Je me suis laissé porter par le vent et ça a mené à la production de ce premier album. J’ai écrit tous les textes sauf un, «Merci au ciel» qui est un texte de Yann Perreau. Je l’ai trouvé dans son recueil «Perreau et la lune». On y parle de liberté et de voyage. Ça me représente bien», indique-t-elle.

Un disque sur lequel la chanteuse interprète en duo la chanson «J’fais ma luck» avec Paul Daraîche. «Ça s’est fait naturellement. Hier, je suis allée le voir en spectacle et je pleurais d’émotion. L’an dernier, à St-Quentin, on était assis à la même table», souligne-t-elle. «Le courant a rapidement passé entre nous. J’ai proposé au réalisateur de l’album, Éloi Painchaud, de faire un duo avec lui sur cette chanson. J’entendais sa voix sur cette chanson. Avec toute sa générosité, Paul Daraîche a accepté de relever ce défi. Je n’en reviens pas encore d’avoir eu cette opportunité.»

Une expérience appréciée
Cet été, la chanteuse se dit honorée d’avoir la chance de se produire en Gaspésie et sur la Côte-Nord grâce à la Tournée Découverte. Une proposition faite par le directeur artistique de la Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils, Simon Poirier, dont elle a fait la rencontre il y a deux ans.

«Je serai seule sur scène avec ma guitare. C’est une formule solo intimiste», précise-t-elle. «Les salles s’y prêtent bien. Mes chansons sont très introspectives. Ça s’y prête aussi à merveille.»

(Photo : courtoisie)

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