SPCA : Le maire en fait une priorité

4 février 2014
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Le maire de Sept-Îles a déclaré que le conseil municipal allait faire du dossier de la SPCA une priorité, à la lumière de récentes constatations. À la suite de la lecture du dossier SPCA publié au début du mois dans le Journal, le maire s’est déplacé pour faire une visite des installations de la rue Holliday.

«Je suis allé prendre acte des lieux. Ce que je constate, c’est qu’il y a un problème au niveau des installations et de la surpopulation. Ce sont les deux éléments auxquels il faut s’attaquer», a affirmé Réjean Porlier au Journal. Lors de la dernière séance publique du conseil municipal, M. Porlier a indiqué que la question des locaux de l’organisation représentait un dossier majeur.

«Le conseil municipal va en faire une priorité, parce qu’à la lumière de ce que moi j’ai observé et de ce que les autres ont observé, il faut intervenir et on va trouver les meilleures façons de le faire», a-t-il assuré. Le politicien a commencé à récolter de l’information, dans le but d’identifier des solutions concrètes aux problématiques. Il a notamment rencontré la vétérinaire de la SPCA. «C’est certain qu’il y a beaucoup de travail à faire. Il faut trouver des moyens divers, s’assurer que les gens qui y travaillent le fassent dans des conditions acceptables», a-t-il souligné.

Plan de match
Le maire compte établir un plan d’action avec le conseil d’administration de la SPCA Côte-Nord. Une rencontre avec ses membres est d’ailleurs prévue cette semaine. «On va s’assurer que tout le monde a le même constat, des enjeux, des obligations», a dit Réjean Porlier. Il sera entre autres question d’établir des objectifs. «On va essayer de trouver une formule dans laquelle tout le monde se reconnaît et à travers laquelle nos objectifs seront atteints dans le plus grand respect des gens et des animaux.»

Au début de janvier, Le Nord-Côtier a publié un dossier sur les réalités de la SPCA de Sept-Îles. L’organisme est aux prises avec d’importants problèmes de surpopulation animale. Le dossier révélait également que la SPCA devait gérer plusieurs cas de maltraitance.

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