Half Moon Run : Un véritable phénomène planétaire

Par Éditions Nordiques 30 janvier 2013
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Moins d’un an après la sortie de son premier disque, Dark eyes, le groupe montréalais Half Moon Run est devenu un véritable phénomène planétaire. Il y a fort à parier que leur visite sur la Côte-Nord, le 6 février à 20h au Café-théâtre Graffiti et le 7 février à 20h au Centre des congrès de Sept-Îles dans le cadre des «Oreilles dégourdies» suscitera beaucoup d’intérêts.

Pour différentes raisons, les membres de Half Moon Run ont choisi de s’installer à Montréal, il y a quelques années. «Peu de temps après avoir aménagé dans cette ville, j’ai su que cette ville allait devenir mon lieu de résidence. Notre premier disque est le reflet de notre vie à cet endroit. Selon moi, Montréal est la ville qui réserve le meilleur accueil aux artistes. Ici, la vie culturelle est bouillonnante. Ce n’est pas pour rien qu’il y a autant de bonnes musiques produites ici», a affirmé Dylan Phillips, un membre du groupe.

Lors de l’enregistrement de, Dark eyes, les membres de Half Moon Run avaient déjà une bonne vision de chacune des chansons. Cependant, il était encore très loin de réaliser le défi que représente la réalisation d’un premier disque en studio. Après un séjour d’un mois dans un studio à Gibsons en Colombie-Britannique, le groupe est revenu à Montréal pour en compléter son enregistrement. C’est à cet endroit que la plupart des chansons ont pris forme.

L’univers musical est un mélange de plusieurs genres musicaux. Selon les membres de Half Moon Run, il s’agit là d’une musique folk combinée à de la musique indie, du rock, de la pop et de l’électronique. Ceci étant le reflet de leurs différentes influences musicales. En effet, chacun d’entre eux ayant apporté sa contribution à ce premier disque assez éclectique. Environ un an après son lancement, les membres étaient loin de se douter qu’ils allaient voyager autant grâce à la musique.

«Aucun d’entre nous n’envisageait voyager autant grâce à la musique. Cela occupe désormais une partie importante de nos vies. Selon nous, il n’y a pas de meilleure façon de voyager qu’à partir de notre musique», avance Dylan. Il faut préciser que le groupe a assuré, l’automne dernier, la première partie du groupe canadien Metric en sol nord-américain. Il revient également d’Australie où il a été appelé à offrir une prestation lors du Woodford Folk Festival à Queensland, un important festival extérieur. Ça ne s’arrêtera pas là puisqu’il entreprendra également, d’ici peu, une tournée européenne en compagnie du groupe Mumford & Sons.

Même s’il voyage autant, le groupe admet avoir très hâte de se produire un peu partout au Québec. «Pour nous, cette tournée du Québec est l’occasion de connaître davantage la province que nous avons choisi d’habiter. Ça nous permet de sortir de Montréal. Les spectacles dans les petites villes sont ceux que nous préférons, avoue-t-il. Nous avons toujours grandi dans un univers live. Notre musique s’en inspire. Nous sommes très fiers de l’album, mais la meilleure version de nos chansons demeure celle que nous présentons sur scène.»

Une chose est certaine, l’année 2013 s’annonce tout aussi chargée pour le groupe Half Moon Run puisque leur album sera disponible un peu partout à travers le monde grâce à la signature d’un contrat avec la compagnie Glassnote. Cela fera en sorte que le groupe voyagera tout autant afin d’en assurer sa promotion. De plus, le groupe est aussi représenté au Royaume-Uni par la même équipe de gérance que Radiohead. Malgré tout cela, ses membres travaillent déjà à l’écriture et à la composition de nouvelles chansons qu’ils entendent présenter sur scène dès qu’ils en auront l’opportunité.

Un an environ après la sortie de son premier disque, Dark eyes, le groupe Half Moon Run a effectué un parcours remarquable qui l’a amené à se produire un peu partout à travers le monde. Sa visite sur la Côte-Nord s’avère donc un incontournable à ajouter à votre agenda. (Photo : Courtoisie)

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