FerroAtlantica: Port-Cartier garde espoir

30 janvier 2014
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La mairesse de Port-Cartier entrevoit un avenir meilleur pour la municipalité, avec la venue possible du projet d’usine de silicium de FerroAtlantica. Violaine Doyle garde espoir malgré les rumeurs en faveur de Shawinigan.

La mairesse de Port-Cartier affirme que sa Ville est bel et bien dans la course pour devenir l’hôte d’une usine de FerroAtlantica. «On espère que cette fois-ci sera la bonne pour Port-Cartier. Il y a déjà plusieurs projets qui glissent pour toutes sortes de raisons», a laissé entendre Violaine Doyle au Journal.

Même si Shawinigan, Bécancour, Baie-Comeau et Saguenay lorgnent eux aussi le projet de 375 millions de dollars, Violaine Doyle voit à l’intérieur de sa localité plusieurs avantages pour les promoteurs. Elle rappelle que Port-Cartier a un transport par voie ferroviaire, que d’autres industries, dont Arbec et ArcelorMittal, sont déjà installées sur le territoire et surtout, qu’elle possède un quai multifonctionnel payé. «Les citoyens ont payé ce quai multifonctionnel là complètement. On espère vraiment que ce sera la clé qui va ouvrir la porte d’un avenir meilleur pour nous», a-t-elle renchéri.

Shawinigan : grande gagnante ?
Les rumeurs sont cependant de plus en plus persistantes en ce qui concerne la candidature de Shawinigan. Selon le quotidien Le Nouvelliste, des ingénieurs seraient déjà à l’œuvre sur le site de l’ancienne aluminerie Rio Tinto Alcan. «Pour l’instant, nous n’avons pas cette information-là. Pour le port en eau profonde, c’est clair qu’eux n’en ont pas. Ils doivent rendre leurs produits à Trois-Rivières. Est-ce que ça fera partie de la donne, on ne le sait pas», a réagi la mairesse.

En attente
Plusieurs rencontres ont eu lieu entre les représentants de FerroAtlantica et ceux de la Ville de Port-Cartier. «Le commissaire industriel a fait un très bon travail de présentation, de suivi. Investissement Québec a été présent dans le dossier. Nous, on a dit qu’on était prêts à recevoir cette industrie-là», a affirmé Mme Doyle.

Une réponse définitive est attendue d’ici les prochains mois par les Villes concurrentes. «Toutes les conditions sont là, maintenant, reste à espérer que nous serons les meilleurs candidats pour cette compagnie-là», a conclu Violaine Doyle, optimiste. Plus de 300 emplois seraient créés par la venue du projet.

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