Environnement : La santé de la baie de Sept-Îles dans la mire

Par Fanny Lévesque 26 août 2013
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Les intervenants socio-économiques de Sept-Îles ont dans leur mire la santé de la baie, où baignent bon nombre de ses grandes industries. Lundi, le Port, le Cégep, la Ville, la Corporation de protection de l’environnement et Développement économique Sept-Îles ont uni leurs voix afin de mettre sur pied un observatoire pour la veille environnementale du secteur.

C’est l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) qui dirigera le projet. La première phase des travaux se traduira par un recensement et une analyse des données existantes et un échantillonnage de la qualité de l’eau et des sédiments. «Une équipe de scientifiques, chercheurs et de spécialistes, appuyée de techniciens a été réunie pour la réalisation des travaux», a assuré la directrice de l’Institut, docteure Julie Carrière. À l’automne 2014, l’organisme produira un rapport qui sera diffusé, avant d’entreprendre une seconde étape.

Fondée en janvier, l’INREST fait partie des unités de recherche du Cégep de Sept-Îles. «À notre connaissance, cette approche de recherche intégrée et continue d’un tel écosystème est une première au Québec, et possiblement au Canada, s’est exprimé le directeur général du collège, Donald Bherer. Ceci nous permet de se positionner comme précurseur en matière environnementale et de développement durable.»

Portrait global
De façon plus précise, les travaux de recherche faciliteront la réalisation d’un portrait objectif et scientifiquement fondé, de l’état de la baie de Sept-Îles. «Ça va permettre de mieux projeter la capacité du milieu à accueillir toute sorte de projets de façon sécuritaire autant pour la population que pour l’environnement», a expliqué la directrice générale de la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles, Stéphanie Prévost.

Les sommes investies dans le démarrage du projet totalisent 384 250$. Le Port de Sept-Îles contribue au montage financier à la hauteur de 209 600$ et la Ville, via ses corporations, complète la facture (DÉSI : 50 000$, la Corpo : 124 650$). À plus long terme, il n’est pas exclu que les ministères concernés soient approchés pour participer au financement des opérations.

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