Dossier Oreilles dégourdies: Sortir du cadre habituel

Par Éditions Nordiques 3 avril 2012
Temps de lecture :

Plusieurs rumeurs se promènent à Sept-Îles concernant les Oreilles dégourdies. Est-ce la fin? Non, rassure le directeur général de la Salle Jean-Marc-Dion, Stéphan Dubé, et le technicien en loisirs au Cégep de Sept-Îles, Pierre-Étienne Beausoleil. La formule va-t-elle changer? Probablement. Mais il est hors de question d’y mettre fin.

«La porte des artistes émergents a été ouverte, on ne peut pas la fermer», image Pierre-Étienne Beausoleil. Lui et Stéphan Dubé ne cachent pas qu’ils sont en train de réfléchir à la formule des Oreilles dégourdies, cette série née d’un partenariat entre la Salle Jean-Marc-Dion, Radio-Canada et le Cégep de Sept-Îles, et produisant des artistes émergents et indépendants, comme Karkwa, Misteur Valaire, Radio Radio, les Vulgaires Machins ou Pépé.

«C’est sûr qu’il y aura des changements, prévient Pierre-Étienne, mais le but est de mieux cibler le public.» Selon Stéphan, le problème n’est pas la qualité des artistes, mais bien de convaincre le public de les essayer. «Le défi, c’est de créer une habitude de découverte, de créer une confiance. Les gens ne doivent pas avoir peur d’aller voir un truc inconnu et de risquer d’être déçus ou d’être enchantés», souligne le représentant du Cégep.

Les deux organisateurs des Oreilles dégourdies soulignent que parmi les spectacles qui ont le mieux fonctionné étaient Radio Radio et Voïvod, qui ont été présentés dans le hall d’entrée du Cégep, plutôt qu’à l’auditorium. «Peut-être qu’il faut créer un évènement autour du spectacle», lance Pierre-Étienne. Une idée partagée par Stéphan. «Il faut sortir du cadre habituel.»

Voir aussi, dans le Dossier Oreilles dégourdies:
Dur dur de présenter des artistes émergents en région éloignée
Et si Sept-Îles avait son propre festival?
Sept-Îles et Port-Cartier, deux habitudes bien différentes
Où sont les jeunes?

Photo: Stéphan Dubé

Partager cet article