Des centaines de Nord-Côtiers marchent pour «la sauvegarde» des CPE

Par Éditions Nordiques 7 février 2016
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Malgré le vent et la poudrerie, des centaines de personnes ont manifesté pour les CPE dimanche.

Des centaines de parents, syndiqués, élus et intervenant sociopolitiques ont marché dimanche avant-midi à Sept-Îles, Port-Cartier et Havre-Saint-Pierre pour dénoncer les compressions de 120 millions $ prévues par le gouvernement pour l’année 2016-2017 dans le réseau des centres de la petite enfance (CPE).

Des manifestations et marches ont eu lieu un peu partout dans la province pour «la sauvegarde» des CPE. À Sept-Îles, près de 300 personnes se sont rassemblées devant Place de ville avant de marcher sur le boulevard Laure. Parmi les syndiqués et les parents, on pouvait remarquer des poussettes et quelques enfants, certains biens installés dans leur traîneau.

«Je trouve que c’est un organisme (les CPE) vraiment pour le développement des enfants, l’égalité des chances. On a déjà suffisamment coupé dans les CPE. Donc, on a fait notre part. On a réussi à garder la qualité des services malgré les coupures passées, mais ça va devenir difficile avec les coupures annoncées», a mentionné une mère d’un jeune garçon qui fréquente le service de garde.

Une autre mère croit que l’argent est dépensé à bon escient dans le réseau. «Déjà on sait que c’est des budgets qui ne sont pas gros. Les éducateurs et les éducatrices n’ont pas des conditions salariales exceptionnelles pour le travail qu’ils font. Je ne crois pas qu’ils font de grosses dépenses. Je ne sais pas où ils vont couper», a-t-elle affirmé.

À Port-Cartier, plus d’une centaine de personnes ont marché du CPE Touchatouille jusqu’à l’île McCormick. Parents, enfants, la mairesse Violaine Doyle, les conseillers et des intervenants socioéconomiques étaient présents. «On était solidaire avec l’ensemble des marches ailleurs au Québec», a mentionné Chantal Caissy, du CPE Touchatouille.

Près de 150 personnes ont marché sur la rue de la Digue à Havre-Saint-Pierre. Les manifestants sont partis du CPE Picassou pour se rendre aux bureaux de la Commission scolaire de la Moyenne-Côte-Nord. «Les CPE, c’est le premier maillon de la chaine en éducation. On trouvait ça symbolique de marcher du CPE jusqu’aux bureaux de la commission scolaire», a affirmé Marie-Ève Flowers, porte-parole de la marche en Minganie.

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