Daniel Petitpas: nourrir l’espoir de jours meilleurs

Par Éditions Nordiques 19 octobre 2017
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Même s’il éprouve d’importantes préoccupations financières, Daniel Petitpas entrevoit aujourd’hui l’avenir avec beaucoup plus d’optimisme.

L’attente a pris fin pour Daniel Petitpas le 21 septembre. Ce jour-là, il s’est vu greffer deux nouveaux poumons. Même s’il envisage aujourd’hui l’avenir avec plus d’optimisme, le Septilien s’attriste de devoir traîner une dette importante, en raison d’un long séjour qu’il a dû effectuer à l’extérieur de la région. Une source de stress dont il se serait bien passé.

Il y a près de deux mois, Daniel Petitpas est passé de la 10e position à la 4e position sur la liste des greffés de Transplant Québec. Cette bonne nouvelle s’accompagnait pour lui de l’obligation de déménager à la maison des greffés. Une exigence qu’il a bien sûr respectée, mais qui s’accompagne de coûts importants.

«C’est un gros irritant. Juste le fait d’avoir à songer à rembourser le montant dû m’angoisse. Je ne reçois que 700$ par mois en ce moment. J’ai une maison avec une hypothèque. Je suis dans le rouge», lance-t-il avec beaucoup d’émotion dans la voix.

À cet égard, une demande d’aide financière s’apprête à être transmise à l’organisme «Greffe-toi à nous!». Il se retrouve dans l’obligation de demander à nouveau l’aide de son entourage et il hésite à le faire. «Ma fille m’a suffisamment aidée. Je ne veux pas lui en demander plus. Je me dois de retourner à la maison des greffés. J’aurai des rendez-vous toutes les semaines durant une certaine période. Par la suite, la fréquence changera. D’une manière ou d’une autre, je ne peux pas envisager de voyager de Sept-Îles à Montréal aussi régulièrement.»

Une lueur d’espoir

Sur une note plus positive, le Septilien conçoit la greffe comme une deuxième chance. «Depuis l’opération, ma santé va très bien. Je me sens comme un nouvel homme. C’est un miracle. Une deuxième vie, dont j’entends bien profiter, ajoute-t-il. Le problème de santé que j’avais était à la base héréditaire. Je peux maintenant mettre tout ça derrière moi et repartir à neuf.»

La chance lui sourit vraiment puisque Daniel Petitpas récupère très bien de cette greffe de deux poumons. «On m’a dit que je suis un cas d’exception. Il faut dire que je nourris beaucoup d’espoir en des jours meilleurs. Je me sens très bien entouré. Sans tout ce soutien, j’aurais baissé les bras depuis longtemps. Je les remercie du fond du cœur. Plusieurs personnes ont fait de très belles choses pour moi et je leur en suis grandement reconnaissant», déclare-t-il.

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