Crash ton rock: Cracheurs de punk

Par Éditions Nordiques 24 février 2012
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Ils ont sans aucun doute des couilles, les gars de Crash ton rock. Il en faut pour faire de la musique en marge des grands courants musicaux. Et il en faut encore plus lorsqu’on décide de demeurer en région et de bouder Montréal pour faire sa musique. Ces guerriers du punk-rock viendront brasser le Chivaz le 25 février prochain.

Le groupe Crash ton rock est né de la fusion de deux groupes de Jonquière. «Au début, ce n’était pas sérieux, c’était un «side project», mais c’est devenu à nous tous notre principal groupe maintenant», raconte Jimmy, batteur du groupe. Le passage de groupe «pour le fun» à groupe sérieux qui fait un vrai disque a toutefois provoqué des changements dans l’alignement de la formation.

Jimmy lui-même est arrivé après le premier album officiel du groupe. «Quand est venu le temps de faire le premier album, ça a demandé beaucoup d’investissement et certains ont donc abandonné le projet, donc il y a eu des changements. Moi, quand je suis arrivé, je jouais du banjo et de la mandoline, puis quand le batteur est parti, je suis revenu à mon premier instrument.» Ces changements ne nuisent pas à la chimie du groupe, assure le batteur, «on était tous de vieux chums déjà.»

Bien que les racines punk de Crash ton rock soient larges comme ceux d’un séquoia, une couleur bien folk se fait sentir, comme en témoigne le banjo et la mandoline que manipulaient Jimmy. «On vient tous du punk, c’est ça qu’on jouait adolescent, mais avec les années, on a élargi nos palettes. On écoute pas mal de folk américain, c’est vrai.»

Le groupe partira de son Saguenay pour la Côte-Nord uniquement pour Sept-Îles, et ce, malgré un mauvais souvenir de leur premier passage, à l’Escale musicale, il y a deux étés. «C’était un vrai show de marde, un des pires de notre vie. Je crois qu’on était juste pas à notre place. Il y a avait plusieurs personnes âgées, ça fitait vraiment pas…» En effet, Crash ton rock n’est pas très familial, étant beaucoup plus à l’aise lorsqu’il peut brasser la cage!

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