Atlas Géocircus: L’art clownesque réinventé

Par Éditions Nordiques 25 mars 2017
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Grâce à son dynamisme sur scène et à sa personnalité pétillante, Atlas Géocircus arrive à susciter beaucoup d’intérêt partout où il passe.

Très en demande, Atlas Géocircus prend un malin plaisir à sortir l’art clownesque des sentiers battus en incorporant un contenu éducatif de qualité à ses spectacles. Un élément qui joue visiblement en sa faveur, si l’on se fie à la popularité qu’il obtient.

Passionné par les voyages, Atlas Géocircus espère réussir à transmettre cet intérêt à un maximum de gens.  «C’est un globe-trotter qui revient d’un tour du monde. Mon objectif est de donner envie aux gens de voyager et d’apprendre de nouvelles langues. Pour ce faire, je ne mets surtout pas l’accent sur ce qui nous différencie, mais bien sur nos ressemblances», affirme-t-il.

Une virée autour du globe qui allie à la fois le chant et le théâtre. Deux modes d’expression artistique que son interprète apprécie au plus haut point. «Je suis plutôt dans le jeu clownesque. C’est du théâtre physique. Les nuances peuvent être minimes pour certains, mais elles sont là. Je suis conscient que ça prend une réelle connaissance de ce milieu pour les distinguer», enchaîne-t-il.

Une approche différente

Artiste polyvalent, il éprouve un réel plaisir à faire tomber les préjugés qui subsistent envers les clowns. «Il n’est pas un clown comme on le perçoit avec son nez rouge. On a parfois une image négligée du clown. C’est vu de manière péjorative. Le clown n’est pas uniquement relié aux enfants, insiste-t-il. L’humour qu’on trouve dans mon spectacle s’adresse à tous. Il n’y a rien d’infantilisant dans ce que je fais.»

Atlas Géocircus  tient à rassurer les gens à l’effet que le contenu pédagogique que l’on retrouve dans son deuxième spectacle «Le monde est petit» n’occupe pas toute la place. «C’est très ludique. J’axe beaucoup sur la persévérance. Je m’intéresse aux enjeux de l’eau. Je veux aider les jeunes à surmonter certaines de leurs peurs. Le contenu social est pour moi tout aussi important que le côté divertissement», soutient-il avec vigueur.

Une grande reconnaissance

Une chose est certaine, son interprète se sent visiblement privilégié d’avoir devant lui des gens qui paient pour venir à sa rencontre. «Tant qu’à faire du divertissement, j’aime y ajouter un plus. Je veux à la fois faire rire et faire réfléchir les gens. Je ne tiens rien pour acquis. Je prends ce rôle très au sérieux», conclut celui qui présentera pas moins de 200 spectacles en 2017. Un nombre qui comprend les performances en milieu scolaire.

«Le monde est petit» d’Atlas Géocircus fera l’objet d’une représentation à la salle Jean-Marc-Dion, le 26 mars à 14h.

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